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Feels good to be home

Lex Hudson
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Lex Hudson
Chef de la confrérie
Mer 9 Jan - 19:21
Feels good to be homeft. Aleksander Volker



L’avion atterrit enfin. Je foule la terre Ecossaise à 12h34. Un retour que j’espère attendu par mes compatriotes animas. Pas tous, certes, mais ceux de la Confrérie, mes frères et sœurs d’idées. Voilà près de trois mois que je suis parti pour l’Allemagne. D’abord pour des raisons officielles, puis officieuses. Tout d’abord, la banque dans laquelle je travaille souhaitait parlementer finances avec une autre Allemande. Parlant couramment la langue et étant au point sur l’économie actuelle du fait de mes fonctions, j’ai participé aux échanges ; la durée de deux semaines s’est prolongée en un mois. J’ai ensuite pu prendre quelques jours de vacances pour rester sur place. Une autre réunion ayant lieu lorsque je devais rentrer à retarder mon retour. Mais me voilà enfin.

Les raisons officieuses, bien plus intéressantes que la finance, consistaient à chercher un anima tout autant mal jugé que le scorpion, ou l’araignée. Il s’agit du Serpent. Connotation avec la Bible, il se trouve lui aussi rejeté et déshonoré depuis bien des siècles. J’ai de fait profité du voyage pour tenter de le trouver. Et cette personne se cache malheureusement très bien. Même avec mon pouvoir d’inhibition latente, l’Élu est parvenu à rester discret, suffisamment pour que je mette du temps à le rencontrer.

Je lui ai parlé de l’Alliance, mais surtout de la Confrérie. S’il ne semblait pas inspiré au premier abord, mes arguments ont finis par porter leurs fruits. Nous voilà donc avec un nouvel allié. S’il ne souhaitait pas m’accompagner présentement, je doute qu’il mette plus de temps à venir nous trouver. Bien évidemment, je n’ai pas donné l’adresse même de notre repère, la folie n’a pas encore prit part dans mon corps pour que je commette cette grossière erreur. Mais je lui ai communiqué une adresse à laquelle nous pourrons le rencontrer lorsqu’il finira ses affaires.  

Par la suite, j’ai rendu visite aux parents de ma mère. Quand bien même ils étaient au courant du parricide que j’ai commis, il me semble qu’ils soient les seuls à ne pas m’avoir jugé –dans ma famille. Ils étaient les seuls à connaitre Elsa, et le pourquoi de sa mort. Ainsi, pour eux, ce meurtre reste de la légitime défense, d’autant que mon paternel venait pour mettre fin à mes jours. De fait, je suis allé sur leur tombe pour déposer des fleurs. La vie est ainsi faite ; de la vie à la mort. Ma grand-mère est décédée dix ans plus tôt, mon grand-père la suivit de peu. La seule famille qui me restait avait ainsi trouvé son repos.

Je voyageais autour d’Hambourg pour aller trouver cette fois-ci Elsa. Voilà déjà 18 ans qu’elle avait été tuée par Fergus. Le temps passe et emporte avec lui une partie des souvenirs. Les traits de son visage ont disparus avec les années ; si les photos n’étaient pas là pour me les rappeler. Ma haine envers Fergus s’est transmise envers mon frère, lui qui est devenu comme son père et ses ancêtres avant lui. Lorsque j’obtiendrais les places qui nous reviennent au Conseil, je pourrais enfin trouver du repos. Il s’agira de mon… Cadeau d’adieu pour Elsa.

Je hèle un taxi et lui donne l’adresse un peu avant le fort de la Confrérie. Peut-être suis-je paranoïaque, mais je préfère cela à l’imprudence. Toujours surveiller ses arrières, on ne sait jamais si un larbin de l’Alliance ne nous attend pas fourche à la main. Je marche ainsi jusqu’au bord du lac. Le fort le surplombe de par sa hauteur et son imposante structure. Joy a un pouvoir des plus pratiques, et impressionnants.

J’entre dans le fort et soupire. C’est bon d’être chez soi. Sac sur l’épaule, je suis attentif au bruit pour s’avoir où se trouvent les personnes. Il faudrait aussi que je rencontre Aleksander, il doit certainement avoir bien des choses à raconter. Je devrais me sentir coupable de lui avoir laissé les rennes, il déteste cela. Mais il est le seul en qui j’ai une confiance absolue. Il est un frère. Du bruit retenti. Cela vient de la salle commune, je prends me tourne et vais vers cette direction ; j’y vois alors quelques personnes jouer provoquant le rire et les plaintes de certains tandis que d’autres se détendent. Un sourire en coin se place sur mes lèvres. Je ferme la porte au passé, aux corps sans vie gisant sous terre pour me tourner vers le futur, celui face à moi. J'interromps le moment en m’exprimant, fort, pour me faire entendre.

- Alors, c'est comme ça qu'on travaille ici ?

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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Sam 12 Jan - 23:49





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ft.@Lex Hudson

On abrite tous une perte ou un manque, une fêlure qui ne cesse de gagner du terrain au fur et à mesure du temps. Une craquelure qui n’en finit pas de serpenter sous la peau et d’instiller dans notre sang, cette rage incommensurable qui nous consume et nous permet de tenir bon, à la fois. Paradoxe inhérent à la condition humaine et auquel il s’était volontiers plié. Son regard s’attarde sur les quelques silhouettes qui se déplaçaient dans la cour, sans entrain, un léger voile de désintérêt pour seul artifice, démantelant progressivement sa mâchoire crispée. Il hausse finalement les sourcils lorsque l’une d’elle se détache de l’immense foule d’anonymes qui constituent pourtant ses rangs. Ses lèvres s’étirent alors dans un léger sourire en coin, mutin et espiègle à souhait, il ne désirait pas déterminer quel sentiment avait l’ascendant sur l’autre.

Il sort du bureau promptement, libéré du poids des responsabilités que tu lui avais cédé, la sévérité de ses traits s’adoucit pour ne laisser place qu’à l’air indifférent et pourtant malicieux qu’il pouvait arborer habituellement. Lourde était la responsabilité d’un roi qui n’a demandé aucune couronne : c’est ce qu’il était, un roi sans couronne, simple chevalier au service d’un idéal qu’il avait construit avec toi. Il reste en retrait, dans la pénombre d’un couloir à angle mort. Ses sourcils se haussent lorsque tu entres dans la salle commune, sans doute impatient de retrouver des têtes connues et cette atmosphère familiale qui caractérisait tant la Confrérie, malgré l’allure rustique et presque militaire de son établissement.

Il se rapproche à pas lents, l’aura sauvage et presque autoritaire qui se dégageait de sa simple démarche semblait appesantir l’ambiance même du couloir. Lorsqu’il apparaît dans l’encadrement de la porte, il s’y appuie à l’aide d’une épaule et croise les bras contre son buste simplement, gardant le silence et admirant le tableau que tu venais de lui offrir. Un sourcil arqué pour souligner son amusement, il fixe les têtes éberluées de ses compatriotes mitigés entre l’envie de s’excuser ou l’envie de s’extasier de ton retour. Il fronce soudainement les sourcils et inspire profondément pour tenter de prendre un air presque détaché et sévère, lorsqu’il souffle d’une voix cinglante :

« - C’est plutôt drôle venant d’un gars qui revient tout juste de vacances. »

Il incline son regard et plisse les lèvres, ses céruléennes n’entrent aucunement en contact avec les tiennes. Il savait qu’au moment où ses iris rencontreraient les tiennes, son sourire et ses véritables ressentis te seraient révélés. Et loin de lui l’envie de te rendre la tâche trop facile. Il hausse alors les sourcils et te désigne de son index de bas en haut avant de siffler avec un sarcasme qui le caractérisait bien :

« - Il faut te faire une visite guidée ou ton absence n’a pas encore altéré tes souvenirs concernant ta propre entreprise ? hm. » Cette fois, il ne peut réprimer son sourire. Découvrant ses dents, il secoue la tête et s’écarte de l’encadrement de la porte pour s’avancer vers toi.

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Lex Hudson
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Lex Hudson
Chef de la confrérie
Mer 16 Jan - 1:17
Lex Hudson a écrit:
Lex Hudson a écrit:
Feels good to be homeft. Aleksander Volker


 
Le monde présent dans la salle s’arrête et tous les regards se tournent vers moi. Des expressions passant de la bouche en forme de « O » à des sourcils bien levés pour marquer la surprise qu’ils ont en me voyant. D’autres sourient et lèvent les mains comme pour m’accueillir. Eh bien, je m’attendais certes à ce genre de réactions, mais le voir de mes yeux reste bien plus amusant. Ainsi sortis de leur routine, ils s’avancent enfin pour me saluer comme il se doit. Je lâche prise sur ma valise pour serrer des mains et accorder quelques rares accolades aux personnes que j’apprécie un tant soit peu.

Pourtant, une ombre s’approche de nous, sans un bruit, elle n’est présente que par son aura. Je la reconnais bien, sans avoir besoin de me retourner pour trouver Aleks derrière moi. Sa voix résonne et malgré son apparente sévérité, je pouffe, ne pouvant contenir ma dose d’amusement. Je me tourne d’un quart, restant toujours majoritairement dos à lui. Je le regarde du coin des yeux, pour garder une certaine distance. Calmement mais sans joie, je réponds, décidé à suivre le jeu que mon ami a lancé.
 
-       De bien tristes vacances, si tu veux mon avis.
 
Et finalement… il garde son sérieux. Son sarcasme inchangé pourrait en mettre plus d’un mal à l’aise, mais pas moi. Je suis aussi du genre à gêner, si l’on peut dire. Pas tout le temps, certes, mais lorsque mon sérieux et ma froideur prennent le dessus, rares sont les personnes qui parviennent à soutenir mon regard ou à tenter de rétorquer quoi que ce soit. C’est assez avantageux, notamment en affaires. Pouvoir dominer son adversaire par sa prestance n’est certainement pas peu flatteur.

Aleksander rétorque cette fois ci, proposant une visite guidée. Souhaite-t-il me prendre par la main aussi ? Je lève les yeux au ciel, jouant l’ennuyé. Mais son regard s’éveillant et son sourire prenant forme transforme ma propre expression pour dévoiler mon amusement. D’un ton bien plus léger, je réplique, le regard faussement dragueur.
 
-       Si cela me permet de passer du temps en ta compagnie… Qui dirait non ?

Voilà bien une image de moi que je montre rarement. Je suis plutôt le chef distant qui ne convoque que rarement ses fidèles car les décisions se font entre huis clos. Je reste pourtant quelqu’un de suffisamment à l’écoute, et j’aime me dire loyal envers ceux qui me le rendent. Le sang ne suffit pas toujours à garder la confiance entre deux personnes ; mais la fidélité et l’honnêteté y aident fortement. 

Je m’approche, rire aux lèvres et accorde une accolade à mon ami et frère. Il est drôle de voir qu’entre notre au revoir et ces retrouvailles, son expression a changé. Il semble enfin pouvoir respirer normalement, mon rôle ne lui sied guère. Les responsabilités sont un fardeau qu’il faut porter avec patience et courage ; je ne pourrais critiquer les choix d’Aleks durant mon absence. Nous sommes tous deux différents, et notre façon de penser marque celles-ci. Que les choix me satisfassent ou pas, nous aviserons une fois sur le terrain.
 
-       Alors, heureux de quitter mon siège ?
 
Si certains sont fait pour mener, il va de soi que ce n’est pas le cas pour tout le monde. Pourtant, nous endossons tous notre part de responsabilité, qu’elle soit envers nous-même ou autrui, avec plus ou moins de personnes dans la balance.



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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mer 16 Jan - 21:57





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ft.@Lex Hudson

Il hausse lentement les sourcils et tente de réprimer un amusement qui extorque pourtant à ses lèvres un faible rire. Son corps s’élance vers le tien avec un certain contrôle : il ne devait pas laisser à ses membres, la liberté d’entrer en contact avec quiconque, sous risque de voir sa capacité s’activer, le plongeant dans une impuissance qu’il exécrait tout particulièrement. Lorsqu’il répond à ton étreinte sans hésitation, ses muscles se crispent et un léger électrochoc remonte le long de son échine pour venir engourdir tout le haut de son corps. Il serre instinctivement la mâchoire et se recule, sans se départir de son sourire, revêtant le parfait artifice de son assurance.

« - Et bien… »

Il plisse les lèvres, son corps toujours crispé du précédent contact, il incline son regard et hausse les épaules en soufflant avec légèreté tout en remontant ses céruléennes dans les tiennes :

« - Tu sais pertinemment que je préfère le champ de bataille à l’administration. Quand je porte le glaive, tu lèves le stylo. »

Son sourire s’élargit et il hausse les sourcils venant lentement passer sa main dans ta nuque et la tapoter avec une étrange sympathie. Peu lui connaissaient cet entrain bienveillant, et peu pouvaient réellement distinguer le sarcasme de la vérité sous-jacente. Il humecte très lentement ses lèvres et souffle en agrandissant légèrement les yeux :

« - On n’a pas les mêmes priorités… mais je t’aime bien quand même. » Et son rire s’étouffe à la naissance de sa gorge, faisant se soulever sa cage thoracique dans une symphonie presque espiègle. Il glisse finalement sa main et pose son bras autour de tes épaules pour t’éloigner de la tribu libertine qui faisait office d’armée à la Confrérie, te dirigeant vers la porte avant de souffler à l’attention des spectateurs de fortune :

« - Je vous enlève Cendrillon quelques heures, n’ayez crainte, elle rentrera avant minuit. »

Et il ferme la porte tout en te libérant de sa prise et se dirigeant d’un pas solennel vers le bureau qui était tien. Il avait l’âme d’un guerrier, il avait la carrure pour mener les troupes au combat et en diriger l’assaut, mais la volonté et le plaisir qui en découlaient ne lui étaient pas octroyés. Il était loin de cette figure du soldat inébranlable qui se bat pour sa nation et donne sa vie pour servir une cause universelle. Il était de ces personnages égarés dans une société qui ne leur convenait pas. Revêtant l’armure d’un bronze rouillé pour servir ses propres idéaux et accomplir son seul objectif, et délaissant celle d’argent. Préférant de loin mourir seul qu’attirer dans sa chute, les quelques vaillants combattants qui peinent à trouver l’origine de leur propre volonté.

« - On doit parler d’un cas particulier. »


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Lex Hudson
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Lex Hudson
Chef de la confrérie
Lun 4 Fév - 0:14
Feels good to be homeft. Aleksander Volker



Notre accolade est brève, pourtant je sens le corps d’Aleks se crisper. Lorsque nous nous éloignons, il sourit comme si de rien n’était. Peut-être ai-je mal interprété. Je souris à sa comparaison, du glaive au stylo… Ce n’est pas très héroïque pour moi, mais il est vrai que je suis plus dans l’administration que sur le terrain, quand bien même je sache très bien me battre parallèlement. Finalement, il pose sa main sur ma nuque et réplique que nous n’avons pas les même « priorités ». Je souris, il est clair que nous sommes opposés, mais cela n’empêche pas notre amitié, bien au contraire.

- Les opposés s’attirent, que veux-tu ?

Son bras autour de mon cou, il m’attire vers la sortie, j’ai tout juste le temps de récupérer mon sac au sol pour éviter d’avoir à le rechercher plus tard. Je ne crains pas qu’un curieux puisse être tenté de fouiller, ce qui pourrait arriver. Mais dans cette salle, il faudrait être comme Joy et pouvoir le rendre invisible pour l’embarquer tranquillement. Je lève les yeux au ciel lorsqu’il me compare à Cendrillon. Quelle idée saugrenue. Moi, Lex Hudson, comparé à une princesse devant une petite partie de la Confrérie qui, sans hésiter une seconde, répèterait et amplifierait les quelques échanges fiévreux que nous venons d’avoir Aleks et moi.

- Cendrillon se fera un plaisir de te mettre un coup de pied au derrière pour avoir dit ça.


Il s’éloigne lorsque nous nous éloignons de la foule pour regarder le bureau. Mon sac sur l’épaule, j’entre dans cette pièce où j’ai passé bien des heures à chercher comment obtenir réparation. Malheureusement, l’idiot qui me sert de frère est têtu et ne veut rien entendre. Cela lui causera sa perte, de la même manière que cela a causé la perte de notre paternel. Je dépose mon sac sur le canapé et reprends place dans ce fauteuil qu’est le mien. Ha… C’est bon de retrouver son chez soi.
Mais le confort passe en second plan lorsque mon bras droit me préviens d’un certain cas. Je revêts ma veste de chef de Confrérie.

- Qu’en est-il ?

Je pose mon dos contre le fauteuil mais une chose attire mon attention du coin de l’œil. Je me rapproche et m’offusque.

- Aleks, qui a écrasé sa clope sur mon bureau ?

Qu’il me le dise avant que je ne fasse une chasse à l’homme pour l’étriper en bonne et due forme. Je ne suis pas vraiment matérialiste… Mais perfectionniste, oui. Et cette tache cendrée n’était pas désirée sur mon lieu de travail.

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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mar 5 Fév - 22:15





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ft.@Lex Hudson

Un léger rire, porteur d’une grande sérénité mêlée à un sentiment encore inexplicable accompagne vos pas. Il incline son regard et hausse ses sourcils, sans se départir de son sourire, pour te souffler dans un brin de voix sarcastique :

« - Tu préférais peut-être être comparé à la belle-mère… » Il plisse les lèvres et fait mine de réfléchir en imaginant ta prestance alliée à celle du personnage imaginaire de ce vieux conte. Il secoue la tête et souffle dans une voix pleine d’espièglerie : « - Je doute que ce soit très vendeur. »

Il avait conscience que chaque personne présente allait colporter tout ce qui venait de se produire, mais aucun n’oserait critiquer ou même te manquer de respect. Aleksander s’octroyait le droit sans trop y réfléchir, tu étais probablement l’une des seules personnes avec lesquelles il agissait sans mesurer ses propos, sans masquer sa force ou sa propre personnalité. Il n’avait pas à se parer de grands artifices et d’armature devant toi, tu affrontais chaque jour un pan de sa personnalité, et chaque jour… il t’enfonçait un peu plus dans ses propres ténèbres.

« - Il s’agit d’un de nos membres, j’ai néanmoins pu limiter les dégâts. »

Il hausse les sourcils et ferme la porte du bureau. Il lui était bizarre de se dire qu’il n’était plus du même côté de la pièce, qu’il pouvait désormais se reposer sur quelqu’un pour les décisions à prendre et les directives à adopter. Ses épaules s’affaissent légèrement lorsqu’il hausse les sourcils pour finalement diriger son attention sur le bureau. Il entrouvre les lèvres et inspire entre ses dents, détournant le regard et venant très lentement gratter le côté de son arcade sourcilière à l’aide de son index.

« - J’ai probablement été très maladroit. »

Serket remonte lentement le bureau et le fixe, Aleksander agrandit légèrement le regard et arbore un léger sourire énigmatique.

-Maladroit hein ?
-Je te suggère de la fermer, ou ma maladresse risque fort bien de t’affecter prochainement.


Tu ne pouvais malheureusement pas entendre le dialogue mental entre les deux énergumènes.

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Lex Hudson
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Lex Hudson
Chef de la confrérie
Mer 20 Fév - 13:25
Feels good to be homeft. Aleksander Volker



La… La belle mère ? était-il devenu suicidaire pour sortir de telles sottises ? Car, bien qu’il soit mon plus fidèle ami, je doutais avoir la patience de me faire comparer à ces personnages de conte, devant témoins. La première car elle était bien trop naïve, la seconde car elle était bien trop mesquine. Et vieille. Avec une coiffure à faire peur. Mais, soudain, j’ai un souvenir et je souris en coin.

- Si je suis la belle-mère, cela fait de toi mon chat ?

Quel était son nom déjà ? Satan ? Non, mais quelque chose de ce genre là. De ce fait… Ca pouvait lui convenir parfaitement. Je suppose. Nous sortons de la salle pour rejoindre mon bureau. Qu’un de nos membres puisse apporter des problèmes, ce n’était guère étonnant. Mais encore fallait-il savoir le tord causé, et en fonction de cela, je prendrais les mesures nécessaires si elles n’ont pas déjà été prises pas Aleksander.

- Qui, et comment ?

J’attendais son rapport, mais l’interrompais avant même qu’il ne commence. Maladroit ?

- Tu es certainement la personne avec le plus de réflexe qu’il m’ait été de connaitre, Aleks… Et depuis quand tu fumes ? Je ne t’ai jamais vu la clope au bec, même lorsque je fume devant toi.

J’haussais un sourcil, sceptique. Et puis, certes les responsabilités étaient là, mais de là à fumer… Enfin, grand garçon il est, et je suis mal placer pour le réprimander sur la cigarette. Excepté lorsqu’il brûle mon bureau.

- Et le cendrier est là, si jamais.


Je le mets en évidence en le replaçant au coin de mon espace de travail, bien que toujours à portée de main. Je passe mon pouce sur la brûlure et l’observe. Poncer délicatement devrait retirer la couche morte. Il faudra cependant remettre une couche de cirage pour que le bois retrouve sa brillance. Une ombre demeurera certainement, mais ne sera plus autant visible et noir que présentement.

- Bon, revenons-en à nos moutons. Lequel s’est peint en noir durant mon absence ?


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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Jeu 21 Fév - 22:11





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C’est ce qu’il appréciait dans votre relation. Pouvoir se retrouver dans les confins d’un monde qu’il n’observait que d’une manière imparfaite, au travers d’une vitre qui déformait chaque émotion, chaque silhouette et l’incitait à prendre ses distances. Chaque émulsion de différentes sensations était pourvue d’un éclat qu’il découvrait avec l’avidité d’un nouveau-né. Il esquisse un léger sourire, soufflant simplement pour te répondre.

« - Je dois admettre que me baptiser Lucifer aurait été fort pertinent. »

Son sourire malicieux étire ses lippes, il avait assez tiré sur la corde pour aujourd’hui et t’accordait la grâce de quelques instants de répit. Son regard s’attardait sur le bureau qui avait été le sien durant un moment, se surprenant à si vite s’accoutumé au fait qu’il ne lui appartienne plus. Il fronce très lentement les sourcils, Serket ne bougeait pas de sa position et le dévisageait avec une certaine insistance.

Coincé. Il fronce les sourcils et s’avance vers ton bureau avant de se pencher sur ce dernier et d’appuyé ses mains sur le bois parfaitement traité. Il incline son regard et finit par souffler dans une voix autoritaire malgré lui :

« - Il y a plus important qu’un bureau à régler. Dis-toi que c’est comme une cicatrice de guerre, elle est présente pour te rappeler que tu as survécu. Ton bureau n’est pas mort, j’ai pas encore signé l’acte de décès. »

Il entrouvre ses lèvres et ravale sa salive, passant très furtivement sa langue sur ses lèvres. Bien que tu aies raison, il ne pouvait se résigner à faire toute une histoire pour un bureau. Elle avait testé son autorité, il l’avait recadré… Lui apporter un nouvel ennui aujourd’hui ne ferait qu’anéantir tout le travail déjà effectué.

« - Cameron. »

Siffle-t-il finalement. Il avait énormément de respect pour toi, et l’affection qu’il éprouvait et que ta seule personne lui inspirait, n’annihilait pourtant pas ses travers. Il inspire et se redresse, inconsciemment il avait activé sa capacité de blocage… empêchant Serket d’entrer en contact avec lui, ce dernier, pour le lui indiquer, avait revêtu sa cape carmine, soulignant son impatience.

« - Je ne suis pas certain qu’il comprenne réellement quels sont les idéaux que nous défendons, et il a brutalisé le loup en le menaçant de viol au lieu de le convaincre de nous rejoindre. » Il secoue la tête et finit par masser son visage.

« - J’ai été voir le loup en question. Je te laisse décider pour l’autre énergumène. »


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Lex Hudson
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Lex Hudson
Chef de la confrérie
Mar 5 Mar - 17:20
Feels good to be homeft. Aleksander Volker



Je souris en coin. Oui, Lucifer aurait pu lui convenir parfaitement. Il ne cherchait pas autre comparaison à faire, et j’appréciais. Je ne suis pas macho ou autre, mais j’ai ma fierté, et il ne fallait pas pousser pépé dans les orties comme on dit.
Il semblerait qu’Aleksander soit impatient aujourd’hui, passant aux choses sérieuses, il perd son sourire en me claquant d’un ton cinglant qu’il y a plus important qu’un bureau. Ce qui est vrai. Mais je suis perfectionniste, et s’il a fait preuve de négligence envers mon bureau, je suis en droit de me poser des questions quant à sa capacité à gérer les affaires de la Confrérie. Je rétorque alors ;

- Tu veux dire qu’il a survécu à ta présence, non à la mienne.

J’apprécie Aleks, il est plus qu’un camarade fidèle pour moi. En tant que tel, j’accepte certains écarts de formalités, pour autant, je n’aime pas que l’on me parle ainsi : il ne s’agit pas de marquer une supposée supériorité, mais bien de reconnaître ses torts et non de les passer à la trappe.
L’affaire étant classé, il me signale que Cameron est l’objet du sujet. Serket qui était aussi présent devint soudainement rouge, de quoi m’alerter. Qu’il s’agisse d’énervement ou de blocage, je ne peux savoir, mais cela signifiait bien qu’il se passait quelque chose chez Aleks. Je le regarde et attend la suite. Qu’a bien pu faire Cameron ?
Et alors il m’explique ; brutalité et menace de mort ? Cet homme ne sait visiblement pas parler aux autres pour les convaincre de notre bonne cause… Je soupire, ce n’est pas un cas à prendre à la légère.

- Comment on en est arrivé là ?

Plutôt… Comment, putain de merde, Cameron a-t-il pu avoir l’envie soudaine de menacer de viol un autre élu ? L’énervement monte en moi bien que je n’en laisse rien paraître.

- Fais le venir si tu le trouves, il faut impérativement que je lui en parle. Il ne peut pas menacer ainsi au nom de la confrérie. Quelle putain d’image va nous donner ce salaud ? S’il souhaite être un tortionnaire, qu’il aille rejoindre des mercenaires ou que sais-je. Je ne veux pas de ça ici.
Et le Loup ? Il a décidé de quelque chose, notamment trouver je ne sais qui pour aller le chopper ?

Ce n’était pas le mieux, loin de là. Nous avions suffisamment de soucis à gérer avec les résistants et l’alliance.


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Aleksander Volker
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Crédits : Hell Rider





Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mer 6 Mar - 22:50





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ft.@Lex Hudson

Les humains aiment ce qui est obscur et incompréhensible. C'est bien pourquoi ces créatures sont sans cesse attirées par ce qui peut causer leur perte. La vie est insignifiante, une poignée de poussière dans l’ère du temps et c’est justement cette insignifiance qui la rend magnifique. Son regard s’attardait dans le tien, le bleu de ses céruléennes se ternit progressivement et rend à son regard, la grâce et la menace d’une arme d’acier. Qu’importe les désagréables pensées qui t’assaillent au moment où tu lui offres ta réplique. Il savait pertinemment que tes propos en cachaient d’autres et que tu venais de remettre en doute son dévouement, et surtout, ses capacités à pourvoir le rôle de dirigeant de la Confrérie. Rôle que tu lui avais imposé sans son accord. Il n’avait jamais prétendu à la couronne, encore moins asseoir un quelconque pouvoir sur ses semblables. Il haïssait la hiérarchie, il exécrait toute forme de soumission et d’abus de puissance, car elle n’était qu’illusion dans un monde aussi pourri que véreux. Et c’est pour cela, qu’il avait suivi tes pas avec tant d’ardeur : tu te détachais de ces ombres, du moins, il le pensait.

Il relève impérieusement son menton, inspirant l’air sans pour autant quérir une quelconque substance qui lui permettrait d’éteindre le sentiment douloureux qui arpentait ses veines et le rendait particulièrement fébrile. Un léger sourire sarcastique étaye finalement son regard, léger artifice à la parure qu’il offrait volontiers à toute âme pouvant croiser sa route. Il incline son regard et se redresse, ses muscles se crispent instantanément alors que son Anima s’avance avec précaution pour finalement s’affaisser entièrement. Un frisson parcourt son échine lentement, activant l’une de ses capacités pour éteindre toute émotion inconfortable qui pourrait nuire à son jugement. Il bloquait toute effluve, toute pensée parasite et finit par reprendre contenance. Seul un masque d’indifférence subsiste sur ses traits lorsqu’il souffle d’un ton nonchalant :

« - Nous sommes d’accord. »

Son ton était sans appel, il clôturait la conversation. Lorsqu’il se recule avec une élégance sauvage, ses iris toisent les tiennes avant de se dérober à ton regard. Cameron allait avoir ce qu’il méritait, et il ne tarderait pas à perdre patience face à un comportement outrageant qui nuisait à la réputation de la Confrérie. Elle était le seul emblème des opprimés, le seul espoir qui restait aux insurgés pour s’opposer au pouvoir de l’Alliance et faire valoir leurs droits.

« - Ne te préoccupes pas du loup. J’ai été le voir et j’ai exposé notre véritable vision de l’avenir et les véritables idéaux de notre entreprise. Il semble avoir été convaincu dans un premier temps, mais tu sais comme moi que je ne le forcerai pas à rejoindre nos rangs si son âme ne s’avère pas guerrière. La guerre est inévitable, mais je cherche néanmoins à en réduire les victimes. »

Lorsqu’il reprend sa respiration, il vient lentement masser sa nuque, résigné, il s’apprête à reprendre la parole pour t’indiquer qu’aucune animosité ne pourrait réellement ronger vos liens et que sa foi inébranlable en ton jugement ne pourrait être dissoute sous le poison corrosif du doute. Mais son téléphone avorte immédiatement son effort. Il fronce les sourcils et sort ce dernier de sa poche avant de décrocher et de le porter à son oreille :

« - Où ? »

Son regard devient plus dur, presque autoritaire. Il serre les mâchoires et finit par incliner son regard avant de siffler un : « - On arrive. » raccrochant instantanément. Il remonte son regard dans le tien avant d’annoncer :

« - L’un des nôtres a été attaqué, je vais constater les dégâts, tu m’accompagnes ? »

La forêt dans le monde des humains, drôle d’endroit pour retrouver un cadavre d’élu. La question importante était probablement celle qui touchait à l’identité du coupable. Il sentait son cœur se comprimer dans sa cage thoracique mais balaya vite cette émotion grâce à sa capacité, il n’était pas prêt à baisser les armes et se laisser aller à l’affliction. Le problème dans son équation et son implacable stratégie, c’est qu’il était différent des Lions… chaque homme de sa brigade comptait, chaque vie était importante, là était sa plus terrible faiblesse. Chaque perte était douloureuse, mais elle était aussi un carburant puissant pour sa détermination.

Avant d’attendre ta réponse, il tourne déjà les talons pour rejoindre la porte. Sans le savoir, ta seule décision allait sceller ton destin, tout le respect que tu lui inspirais jadis était mis à l’épreuve par une seule décision. Il n’avait pas la prétention de vouloir diriger qui que ce soit, si jamais la Confrérie ne répondait pas à ses valeurs et ne pouvait lui inspirer que l’horreur que l’Alliance lui inspire… Il ferait cavalier seul, même si sa loyauté envers toi resterait inébranlable. Il ne pouvait se permettre de freiner sa quête de vengeance.


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Lex Hudson
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Lex Hudson
Chef de la confrérie
Ven 8 Mar - 22:10
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Le regard d’Aleksander se modifie. Il comprend le sens de mon reproche, et cela ne lui plait pas. Certainement parce qu’il n’a jamais demandé à s’asseoir derrière ce bureau. Pour autant, cela ne change pas mes positions. Je me demande pourquoi on en vient à un tel point, pour une brûlure de clope sur un bureau. Je sais comment atténuer la marque, là n’est pas le problème ; tout ce que je demandais en retour était plus de vigilance venant de lui. Je ne comprends pas pourquoi il a si mal réagit. Les choses dérapent ainsi parfois, sans but pertinent. Quelques personnes diraient qu’il s’agit là de testostérone ou d’une virilité mal placée. Peut être ont-ils raison. L’ambiance est bien moins amicale que lorsque nous nous sommes retrouvés quelques minutes auparavant dans la salle commune. Aleks se redresse et pose sur ses lèvres ce sourire basique ; celui qu’il offre à tous, ne dégageant aucune cordialité, ni même amitié. Un sourire sans vie, sans sentiments. J’y vois bien là sa capacité de blocage. J’avoue sans honte ne pas apprécier lorsqu’il l’utilise contre moi. Il ne devrait pas avoir ce genre de réaction lorsqu’il me parle. Mais il est lui, et je suis moi, et nous avons tous nos foutus défauts. J’incline la tête pour acquiescer ses propos. La discussion est close et le restera très certainement pour un bon moment, voire pour toujours, pour éviter tout enveniment de la situation déjà particulièrement froide.

Il m’explique alors comment il a pris en charge la situation, allant trouver le Loup pour lui parler de la Confrérie dans sa réalité, et non dans l’imagination tortionnaire de Cameron. Et sur cela, je ne peux que lui répondre une chose :

- Tu as bien fait. C’était une bonne initiative d’aller le trouver, c’était certainement plus productif d’agir ainsi que d’aller trouver Cameron.

Aleks ne marche pas aux compliments, il n’est pas en recherche d’approbation ou autre. Mais je sais reconnaître un travail bien fait, et ce qu’il a fait là était la meilleure chose à faire. Je doute aussi que s’il ait été trouvé Cameron à la place leur petite discussion ne se termine avec des poings et du sang. Quant à recruter impérativement le Loup… Je ne cherche pas de la chair à canon ; s’il ne croit pas suffisamment en la Confrérie, autant qu’il reste chez lui. Aleks et les autres membres de la Confrérie savent pertinemment à quoi s’en tenir. En rejoignant la Veuve Noire, ils se marquent une cible sur le dos.

Alors que mon second allait reprendre la parole, il se fait couper par son téléphone. Je m’enfonce plus dans mon siège, mes doigts venant automatiquement trouver refuge dans ma barbe, distraitement. J’observe et écoute. La nouvelle doit être pire que mauvaise. Son regard est noir et pourrait en faire trembler plus d’un. Moi, j’attends qu’il raccroche pour me mettre au parfum ; et il n’en faut pas plus pour qu’il s’exécute. Une attaque envers un des membres. Que disais-je déjà ? Une cible sur le dos ?

- Et que pourrais-je faire d’autre que venir ?

Sans même m’attendre, il se trouve déjà sur le pas de la porte. Je me lève et prends mon téléphone que je glisse dans ma poche. J’attrape en passant devant une étagère les clefs de ma voiture. Je suis Aleks dans les couloirs, le visage fermé. A peine quelques heures que je suis ici, et voilà déjà un meurtre. Le poids des responsabilités revenaient sur mes épaules avec une charge en plus. Si Cameron pouvait être géré plus ou moins facilement, il en était autre chose de ce présent cas. Découvrir qui se trouve derrière cette attaque peut mettre un certain temps. Mais parfois, beaucoup moins que prévu. Tout dépendait de la personne en face. Grâce à ma capacité d’inhibition, je pouvais observer bien plus de chose que la normale. Des détails, si infimes soient-ils, se trouvaient exposés telle une évidence.

Nous atteignons le garage et je lève mes clefs, l’invitant ainsi à prendre place dans ma voiture. Ma voiture… Si longtemps que je n’avais pas été derrière. Je m’assoie et insère les clefs directement pour allumer le moteur. Ce dernier gronde lorsque j’appuie sur l’accélérateur.

- Adresse ?


Pas ou peu de temps à perdre, les formalités peuvent attendre. Ni lui ni moi n’allons-nous en tenir rigueur malgré le froid persistant entre nous.


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Aleksander Volker
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Second hiérarchique de la Confrérie
Ven 8 Mar - 22:49





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Il n’avait rien répondu, il n’avait ressenti aucune once de satisfaction lorsque tu l’avais félicité. Il avait seulement agi comme il devait le faire, de la manière la plus pragmatique qu’il connaisse. Rien ne servait de perdre un temps précieux à changer une personnalité ancrée depuis des années, quelle qu’elle soit. Il lui suffisait de rectifier la pensée de la partie lésée : Joel. Certes, cela ne résolvait pas un problème de taille : il n’avait et n’aurait jamais aucune confiance en Cameron. Non seulement parce que son comportement lui extorquait une aversion transparente, mais parce que ses idéaux ne convergeaient pas vers les intérêts de la Confrérie. Il fonctionnait comme les lions et tu étais le mieux placer pour savoir que de tout ce qu’il abhorrait le plus sur cette terre, autre que sa condition d’élu… c’était cette Alliance n’ayant de la royauté que le nom.

Ses muscles se moulaient parfaitement dans ses vêtements, lorsque sa démarche se précise. Il tente en vain d’amoindrir son blocage, mais même Serket ne parvient plus à entrer en contact avec lui par la pensée. Il s’en rend compte lorsque ce dernier bouge sans arrêt sur son épaule pour lui signifier son indignation. Ses iris se dérobent au triste spectacle que lui offre son Anima pour se poser sur toi. Un faible sourire aurait franchi la barrière de ses lèvres, s’il en avait eu la force. Malheureusement les rouages étaient rouillés et il comprenait que sa capacité avait été activée avec un peu trop de leste ces derniers temps. Il allait avoir du mal à s’en extirper. Il ravale sa salive et hoche finalement la tête pour montrer son approbation quant à ta réplique.

« - Je n’en n’attendais pas moins du chef de la Confrérie. »

Siffle-t-il platonique. Aucune amertume, aucune rancune, ni aucun sentiment bienveillant ne semblait rendre à ses paroles, la grâce d’une mélodie qu’il jouait généralement. Il entrouvre les lèvres, sa voix lui manque, il ne sait plus quoi dire et se contente d’humecter ses lèvres avant d’accélérer sa marche jusqu’à la sortie, son expression figée dans un temps qui ne correspondait plus à ce monde. La nonchalance, l’indifférence, qu’importe quel était la qualification qu’un humain donnerait volontiers à ce comportement, puisqu’aucun mot ne semblait porteur d’un véritable sens à cet instant.

Il semble se réveiller quelque peu lorsqu’il observe ta voiture et dirige ses céruléennes dans les tiennes. Il ne se fait pas prier et prend place à tes côtés, Serket s’accrochant désespérément à son allié… les voyages en voiture n’avaient pas suscités un souvenir mémorable et supportable pour ce pauvre animal. Il incline son regard et pose son coude sur la portière tout en déposant sa tête sur son poing fermé.

« - Forêt Est, zone humaine… On trouvera l’un des nôtres sur place pour nous guider au travers du bayou. »

Il était solennel. Presque professionnel, mais ce n’était qu’une question de temps pour qu’il puisse reprendre le dessus. Et il avait conscience que tu connaissais cette partie de lui et que tu tenais assez à votre lien pour ne pas lui en porter rigueur, du moins il en était convaincu… sa foi inébranlable en toi ne lui avait jamais fait défaut, à savoir si elle était légitime et non inconsciente. De toute évidence, une seule idée obnubilait toutes ses pensées : la mort d’un compatriote, le deuil qu’il allait encore éviter par lâcheté. Insupportable réalité qui était la vôtre, il se dérobait bien trop souvent aux poids du glaive que vous portiez… Il avait choisi de se battre et dans le même mouvement, de se sacrifier pour la cause… il n’avait jamais prétendu accepter voir les siens s’écrouler sur le champ de bataille, surtout quand il était persuadé de pouvoir l’éviter.

« - Tu fais comment… »

Sa voix n’était plus qu’un souffle, Serket se calmait progressivement et reprenait une couleur ébène. Lorsqu’Aleksander tourne son visage vers le tien, la voiture parvenant déjà presqu’au lieu indiqué.

« - Pour surmonter le deuil de tous ceux qui sont morts en notre nom ? »

Il est un enfer où les camps sont permis… on lui offre le doux nom du monde des Hommes pour lui inculquer des valeurs qu’il ne possède pas. Un enfer où la cupidité de l’homme et son avarice de pouvoir a avalé des millions d’âmes. Mais loin des sentiers belliqueux, sommeillent les espérances des vaincus… Et lourde était la responsabilité de celui qui porterait leur voix : c’est ce que vous étiez. Des porte-paroles, des porte-espoirs. Votre destin était scellé, quel qu’il soit, il vous était désormais interdit d’abandonner.

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Lex Hudson
Chef de la confrérie
Ven 15 Mar - 19:17
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La capacité du Scorpion à expulser et bloquer tout sentiment est une capacité intrigante. Utile dans certaines situations, elle permet de voir les choses telles qu’elles sont réellement, sans perte de jugement. Des personnes sont mal à l’aise lorsqu’Aleksander utilise cela.. Je dois être habité à le voir ainsi ca ce n’est plus si perturbant avec le temps. Une question d’habitude. Pour autant, ce n’est pas la même chose lorsqu’il l’active contre moi ; pour se créer un rempart. Il est grand garçon, et agit comme il l’entend, parfois consciemment ou non. Je n’ai rien à lui imposer. Mais qu’il continue ce blocage me laisse perplexe ; je comprends parfaitement comment Serket peut se sentir... Je fais avec. Un chef doit pouvoir comprendre tous ses membres, et établir la bonne stratégie, quelques soit leurs compétences et lacunes. Peut-être est-ce trop stéréotypé, mais le jeu d’échec est parfait pour schématiser la chose : chaque pièce a différentes fonctions, c’est grâce à cela qu’il est possible d’atteindre le Roi adverse.

Je regarde Aleks qui « n’en attend pas moins du chef de la confrérie ». Un rictus se pose sur mes lèvres et nous reprenons le chemin. Il s’agit du minimum. Sauf lorsque le temps ne le permet vraiment pas, mais je fais toujours en sorte de me déplacer. Savoir pour prévoir, afin de pouvoir. Sans toutes les données, ce n’est pas possible de diriger. Il faut être au courant de tout ; c’est ainsi que vient le pouvoir. La force peut être utile, mais ce n’est pas cela qui fait gagner. Un leader qui ne sait que frapper sans réfléchir n’en est pas un. Pareillement, un leader qui ne sait comprendre, ne peut être efficace. Pour diriger, il faut plusieurs qualités. Je ne dis pas que je les aie toutes ; loin de là. Je suis trop distant, trop froid. Certains diront même trop calculateur et manipulateur. Mais c’est ainsi que l’on arrive au bout de ses ambitions. Il faut jouer avec brio, savoir chaque détail sur les autres ; qu’ils soient adversaires ou alliés, manier les mots tels des couteaux. Précision est mot d’ordre.

Milena se glisse près de mon cou, il s’agit de sa place habituelle. Ses pattes s’arrêtent sur le col de mon blouson et elle observe la scène. Elle n’est généralement pas très causante avec ses Élus, mais il semblerait que je sois l’exception qui confirme la règle. Peut-être parce que mon ancêtre a été l’un de ses élus, et qu’il a pour sauver son frère, condamné sans une pleine conscience le tissage du destin pour toutes les générations à venir… Et que je suis celui qui mettra fin à cette sanction injustifiée. Les Lions, malgré leurs apparences, ne sont que des êtres égoïstes et peureux. Ils ne cherchent pas à comprendre, ils détruisent tout ce qui pourrait les menacer.

- Il ne devrait pas user tant de sa capacité de blocage. Il risque de ne plus en sortir.
- Laisse-lui le temps. Ca devrait passer d’ici quelques longues minutes.


Je démarre et passe la première tandis que la Veuve Noire se faufile sur le siège. Nous sortons du garage et je prends la direction pour la Forêt Est. Le trajet se fait en silence jusqu’à ce qu’Aleksander le rompt pour me poser une question. Je jette un œil vers lui en attendant la suite et il reprend. Surmonter le deuil de ceux mort pour la Confrérie ? J’inspire profondément. Je ne m’attendais pas à cette question. Avait-il besoin de conseils, d’espoir ? Que dire si ce n’est la vérité ? Surmonter n’est pas le mot. On ne surmonte pas la mort, on fait avec. Nous ne sommes pas des Dieux de quelconques horizons pouvant ressusciter les Hommes, la mort doit survenir tôt ou tard. Jouer le plus longtemps possible pour faire une différence, quelle qu’elle soit. J’arrête la voiture et regarde devant moi pour commencer.

- Ces personnes ont choisis de nous suivre en connaissance de cause. Nous sommes en guerre constante ; pas sur un champ de bataille mais dans des situations courantes. La mort surviendra toujours, qu’on en soit la cause ou non.
Je tourne la tête et trouve son regard.
- Ils se battent pour qu’on les reconnaisse, eux et leur Anima. Qu’ils ne soient plus lésés, ignorés et rejetés. Notre cause est noble, et ils le savent. Les opprimés ne seront plus, même s’il doit y avoir des morts pour cela.

Voilà pourquoi nous avons besoin de personnes croyant en la Confrérie ; s’ils n’y arrivent pas, ils mourront pour quelque chose qui n’a pas de sens pour eux. Peut-être demande-je trop d’esprit de soldat fier et prêt au sacrifice, mais je préfère cela à de la chair à canon.

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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Jeu 4 Avr - 21:02





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Toutes les histoires et les contes commencent de la même manière, et si la vôtre avait été écrite, il était certain que la trame n’aurait pu déplorer aucun changement. Nombre d’aventuriers furent invités à arpenter le dédale de tous les dangers… Celui de la vie, ou celui d’une quête qu’ils s’étaient eux-mêmes infligés. Le cœur gonflé de rêves et d’espoir, ils marchaient d’un pas guilleret. Rentrant dans les rangs, usurpant les trônes pour assouvir une soif qui n’était pas la leur… Mais au bout de leur quête, point de vœu… point d’espoir. Bientôt, ils se heurtent à la réalité la plus noire ; l’existence est éphémère et chaque homme fait tomber son prochain pour assouvir sa soif de pouvoir. Mais qu’importe le chemin emprunté par ces valeureux guerriers, car la mort les guettera toujours au détour du couloir. Et si l’affliction ténébreuse qu’il ressentait à cette simple constatation n’était pas bridée par sa capacité, peut-être que son ire aurait été plus fulgurante.

Ses céruléennes avaient désertés ton faciès pour arpenter avec détachement les décors qui s’écoulaient au travers de la vitre. La voiture ne faisait aucun bruit, malgré le moteur surpuissant qu’elle détenait et il s’en accommodait parfaitement. Rester inactif, dans un moment pareil, le rendait particulièrement fébrile. Mais la décence d’une quelconque tristesse réfrénait ses ardeurs et le rendait plutôt docile. Il se contentait d’écouter les quelques discours scabreux de Serket sans y prêter une véritable attention, lorsque tu prends enfin la parole. Des méandres de ses propres pensées, il est happé par la réalité. Tu répondais enfin à sa question et son regard s’était tourné vers le tien par automatisme. Même si la nonchalance guettait ses traits, une lueur étrange illuminait son regard. La complicité qui vous liait était tacite, qu’importe vos comportements respectifs, il y avait ce lien indéfectible qui l’attirait sans cesse à toi. Et s’il n’avait pas conscience de l’admiration qu’il éprouvait parfois pour toi, il vouait cela à votre seule amitié qui s’était tissée au fil du temps.

« - Mais en s’engageant, ils nous offrent leur confiance. »

Il fronce légèrement les sourcils, Serket semblait l’interrompre sans cesse dans ses pensées pour l’empêcher de divaguer et de laisser le tumulte d’émotions prendre le contrôle sur le reste. Son blocage s’était dissipé et il ressentait une légère sorte d’euphorie et d’exaltation qui accélérait les battements de son cœur dangereusement.

« - Si je tolère réellement faire partie d’un groupe, c’est parce que j’ai eu l’orgueil de croire que je pourrais les protéger. Au lieu de cela, je me pavane dans des couloirs vides et je laisse mes compagnons mourir tout autour de moi sans pouvoir interrompre le cycle. »

Si cela n’avait tenu qu’à lui, il aurait fait cavalier seul. Mais tu l’avais trouvé et vos idéaux étaient complémentaires. Peut-être avait-il eu un maigre espoir de voir la vie être moins pénible à tes côtés, en compagnie d’hommes partageant vos mêmes convictions. Mais tout ce qu’il voyait à présent, n’était que le cimetière que vous forgiez au prix du sang de vos frères d’armes. Ces mêmes personnes dont il ne parvenait plus réellement à se souvenir des visages. Il y en avait tellement, que les noms n’étaient plus que de frêles échos dont il ne pourrait plus comprendre la sonorité. Mais bien que la terrible nouvelle de la mort puisse ébranler ses certitudes, cela ne le rendait que plus fou de rage. Et sa colère, sa haine étaient les carburant nécessaires à sa détermination.

« - Alors je deviendrai plus fort. » son poing se serre de plus en plus, sa mâchoire se contracte. Ses yeux s’étaient dirigés à nouveau vers la fenêtre. Plus la voiture avançait vers le territoire fatidique, plus sa main se serrait. Il pouvait sentir ses doigts écorcher sa propre chair et porter les stigmates de sa propre impuissance. Sa voix se fait plus ferme lorsqu’il ajoute :

« - Et nous gagnerons cette guerre pour honorer leur mémoire. »

Son cœur ne cessait de battre à tout rompre, Serket s’était déplacé sur l’épaule de son compagnon pour tenter de le calmer. Mais c’est avec stupéfaction qu’il admirait sur le faciès d’Aleksander un énorme sourire emplit d’un espoir renouvelé. La détermination et l’excitation qu’il ressentait à l’instant était similaire à celles qui l’avaient épris à l’époque de votre rencontre. Tu avais une considération profonde pour qui se battait pour une cause juste. Tu traitais tes hommes en égal, et non comme de vulgaires pions. Ils n’étaient par pour toi les armes de guerre, ils étaient des hommes dont la voix ne pouvait avoir d’écho qu’au travers de la tienne. Et c’est pourquoi il te suivait aveuglément et te vouait une confiance inébranlable.

« - On est arrivé. »

Finit-il par dire. Son regard s’était transformé, ses céruléennes reprenaient de leur vigueur et son sourire s’était éteint par respect pour le défunt. Il attend que tu gares la voiture pour sortir de cette dernière et peste entre ses dents lorsque de fines gouttes de pluie commence à tomber et caresser vos silhouettes.

-C’est ironique.
-Que la pluie survienne pour emmener les preuves avec elle ?
-Non, qu’elle survienne lorsque je n’ai plus de larmes pour pleurer.


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