est un RPG fondé par James et Ella. LA P.A et la B.N sont proposées par Linus, l'affichage, la liste des sujets ainsi que le Qeel par CCCRUSH, et les catégories par Magma. | Forum optimisé pour Chrome.
My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
A ta première intervention, James fronce presque immédiatement les sourcils mais finit par arborer un air plus décontracté et quelque peu blasé, voire même offensé par tes sous-entendus. Mais préférant cacher sa vexation, c’est avec un ton emprunté au détachement qu’il répond simplement :
« Quitte à fantasmer devant du 2D, je préfère autant un contenu plus direct qu’un épisode de Friends. »
Une fois devant ta voiture, son regard s’illumine et sa bouche s’entrouvre comme le ferait un enfant devant le jouet qu’un de ses camarades de classe aurait reçu à Noël. Il sourit d’un air béat, avant d’arquer les sourcils pour tourner son regard dans ta direction, reprenant un air faussement détaché, ses lèvres plissés vers le bas.
«Mouais. Pas mal. »
Pourtant il t’offre un sourire en coin avant d’ouvrir la portière côté passager, et à ta réflexion il ne peut contenir un bref rire pouffé. Roulant des yeux, il prend place sur son siège et fouille déjà dans ta boîte à gant pour trouver une cassette intéressante. Il en jette une, puis deux, et enfin trois sur la banquette arrière, avant de s’arrêter sur une compilation qui pourrait le satisfaire. Plissant les lèvres vers le bas, il regarde les autres et finit par hausser les épaules avant de mettre celle choisie dans ton poste radio. Montant le volume, il tourne son regard vers toi tout en prenant soin de refermer la portière.
« Si je valide ton choix de voiture, pas sûr que je puisse en dire autant de tes musiques. »
S’installant confortablement, il regarde la boue à ses chaussures et sourit finement. C’était de ta faute après tout, peut-être que t’aurais dû y penser avant de le jeter à l’eau. Et sachant pertinemment l’effet que ça pouvait faire de voir sa voiture salie par un inconnu, il pensait naturellement à une réponse du karma. A ta question il détourne son regard, posé précédemment sur toi, pour l’orienter vers la route alors qu’il sourit en coin.
« Tu connais pas la règle des trois soirs ? Respectes-toi un peu. » réplique-t-il alors que son sourire s’efface, pour qu’il puisse retrouver un peu de son sérieux et hocher une fois la tête quand il est sûr de sa réponse. « Va pour l’hôtel. C’est plus judicieux. »
De quoi lui rappeler sa jeunesse, et ces longues soirées partagées avec son père et Clay. Quand l’un rentrait après une soirée alcoolisée et lui demandait toute l’attention qu’un type bourré pourrait réclamer, et que l’autre le forçait à lui refourguer des exercices de mathématique pour stimuler son intellect. Et même si ces souvenirs pouvaient avoir une valence négative, en réalité ça l’emplissait d’un sentiment de nostalgie assez profond ; et plus que jamais, il était décidé à sauver son frère de la merde dans laquelle il s’était fourré. Bien qu’ils avaient leurs différends, il s’était toujours promis de veiller sur son cadet, et aujourd’hui il avait besoin de lui, alors il serait là.
I had a dream. I still believe... I'll be wearing the Crown.
Lorsque tu t’installes, son regard se bloque machinalement sur toi, ou plutôt sur tes faits et gestes qui les uns après les autres, commencèrent à titiller grandement son envie subite de te remettre à ta place face à autant d’aisance dont tu faisais part. Elle baisse ainsi son regard jusqu'à tes pieds et cette vision l'obligea presque à se pincer violemment la langue dans le but de bloquer la ribambelle de jurons qui lui venaient en tête. Et c’est à cet instant, qu’elle se demanda comment Clay pouvait bien être ton frère. L’écart se creusait bien trop entre vos deux personnalités pour que ce soit réel. Elle entrouvre finalement les lèvres, avant de refermer la bouche presque aussitôt, sa vue déviant jusqu’à la route juste après avoir lever brièvement les yeux en direction du plafond sous un agacement naissant qui pourtant, lui extirpa malgré tout un rire, léger, qu’il soit nerveux ou amusé.
Elle s’empresse alors de ramasser les cassettes que tu venais de jeter à l’arrière comme s’il s’agissait de pierres précieuses non jugées à leurs justes valeurs. Et c’est en parcourant de ses iris ambrés les titres de chacune d’elles, qu’Ella finit par en choisir une, pour te l’agiter sous le nez avant de ranger les autres dans la boite à gants, claquant celle-ci pour la refermer juste après.
« Ne critique pas Bowie. »
Menaçante, et comme pour faire valoir sa parole, elle change de cassette en retenant un sourire taquin qui trahissait pourtant bien son désir de contradiction. À croire qu’elle l’avait fait plus pour te lancer une pique que pour te prouver qu’elle avait de bons goûts musicaux. Puis, elle finit par se mettre en route après avoir allumé ses phares, enfin, dégageant du terrain vague elle rejoignit la route en direction du centre de Glasgow ; vous y seriez en même pas trente minutes. Un trajet bien plus raisonnable que le second.
« Une chance que tu n’ai pas choisi l’option numéro deux. Je t’aurais fait dormir sur le tapis de la salle de bain pour calmer tes ardeurs, crois-moi. »
Le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne plaisantait pas. D’un coup d’œil rapide en ta direction, elle repose finalement son regard sur la route sombre afin de se concentrer sur celle-ci. Plusieurs dizaines de minutes plus tard, elle s’engage sur le parking d’un hôtel en priant intérieurement qu’il y ai encore des chambres de libre. Et rien n’en était si sûr. Elle pousse un bref soupir en éteignant le moteur, te prêtant une nouvelle fois attention lorsqu’elle s’adresse à toi.
« Bon, je vais réserver. »
Elle tire le frein à main, et se tortille légèrement pour pouvoir sortir son portefeuille de sa poche après avoir farfouillé dans cette dernière quelques secondes, elle s’empare alors d’un billet qui se niche entre son index et son majeur, et te le tend ensuite presque machinalement.
« T’as le droit d’aller me chercher un truc à manger pendant ce temps. Et c’est pas parce que je suis une nana que je mange que de la salade. »
Elle relâche un rire étouffé, et quitte finalement l’habitacle de sa Mustang pour se diriger jusqu’à l’entrée de l’hôtel, regagnant très vite l’accueil pour tomber sur une dame à l’air peu sympathique qui la jauge de haut en bas avant de tiquer sur l’heure en se disant probablement qu’il était un peu tard pour réserver. Pourtant, elle ne dit absolument rien à ce sujet, et donne la dernière chambre restante à Ella. Le format familial, avait-elle dit. S’il s’agissait d’une chambre avec un lit adulte et un lit enfant, tu pouvais être sûre qu’elle allait se faire un plaisir de te laisser le plus petit des deux. Elle se saisit des clés portant le numéro QUATRE, et regagne finalement l’extérieur afin de te rejoindre.
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