Escape STEP 1 : Do not mess with your kidnapper [FAIL]



 

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James DANVERSmpprofil

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  • 15 août 2018Ouverture de la partie jeu.
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Escape STEP 1 : Do not mess with your kidnapper [FAIL]

James Danvers
Age : 45
Lettres déposées : 115
Anima : Faucon
Métier : Ranger





James Danvers
Affranchi
Sam 2 Fév - 10:22

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
« Va pour une bière. Sinon moi c’est Clay. Clay Danvers. » annonce-t-il à la barmaid avant de lui faire un bref clin d’œil.

La jeune femme le regarde d’un air blasé et s’éloigne pour aller chercher sa commande, un échec qui fait soulever à James ses épaules avec indifférence. Il ne la draguait pas elle, véritablement, c’était plus une question d’habitude et si ça mordait, tant mieux. Utiliser le prénom de son frère était aussi une habitude qu’il avait depuis longtemps. Il aimait bien l’idée qu’il puisse lui causer du trouble avec les différents compagnons des demoiselles qui terminaient dans son lit. Plus d’une fois ça avait pété, et c’est Clay qui avait pris une droite à sa place. En rentrant après un échange brutal, Clay s’en prenait toujours à James qui ne pouvait que rire à gorge déployée, sans jamais prendre au sérieux son frère et son nouvel œil au beur noir.
Quand elle lui ramène sa bière, il se redresse pour sortir un billet de sa poche arrière et le jeter sur le comptoir tout en la remerciant d’un hochement de tête. Et alors qu’il approche le culot de sa bière à sa bouche, un homme s’assied à ses côtés et pose une main sur son épaule.

« Monsieur Danvers ? »

James hausse doucement les sourcils et tourne très lentement la tête vers l’individu, sa bière restant en l’air dans sa main, dans la même position, comme si on l’avait figé. L’élu jauge l’homme un instant et répond un simple « ça dépend qui le demande ? » sans avoir l’occasion d’avoir la réponse. Un coup de bouteille de scotch derrière la nuque, si ça tue pas, ça endort un certain temps.
Malheureusement pour James, il avait foutu les pieds dans un bar à chasseurs. C’était assez courant dans l’aberdeenshire, depuis le nouveau mouvement. Mais James n’avait jamais entendu parler de ces blaireaux, il en avait rien à taper des histoires qui mêlaient élus et humains.
Alors quand il se réveille, accueilli par un seau dos, il ferme les yeux et secoue la tête avant de la tourner par réflexe sur le côté pour éviter un autre jet. Et c’est là qu’une fois ses paupières ouvertes qu’il te voit ligotée comme un agneau et qu’il se rend compte qu’il l’est sans doute aussi. Il recrache le filet d’eau dans un air assez béat, souris d’une façon particulièrement idiote et lance avec un détachement incroyable vis à vis de la situation :

« Oh. Miss shortbread. »

Mais très vite son menton est attrapé par une chasseuse qui le force à la regarder. Il hausse les sourcils en s’apercevant qu’elle est plutôt mignonne et lui lance dans un sourire ravageur.

« Si tu voulais m’attacher chérie, suffisait de demander. »

Si tôt qu’il s’exprime, il reçoit une gifle monumentale qui fait même tiquer son visage sur le côté. Il articule sa mâchoire en ouvrant et fermant sa bouche, puis il roule des yeux vers toi, un air peu embêté sur le visage « Pas mal. » murmure-t-il à voix basse en réponse au coup qu’il venait de se prendre.

« Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes là ? » s’exprime-t-elle enfin sans plus de cérémonie.  
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Lun 4 Fév - 21:30
Do not mess with your kidnapper
La lumière aura beau foncer le plus vite possible, elle verra toujours que les ténèbres sont arrivées les premières. Terry Pratchett

▼▲▼


Oh, Miss Shortbread. Ce fut cette phrase qui me fit comprendre que j'étais plongée dans un état de semi-conscience. Comme ce genre de moment où nous sommes à moitié éveillé durant la nuit. Je reprenais peu à peu le contrôle de mon corps, cherchant à prendre une grande inspiration puis je réussis à mouvoir mes doigts. J'essayai de bouger mes mains, mais impossible, j'étais attachée. Ma tête était terriblement lourde et tombait en avant, ma chevelure blonde dissimulant mon visage. Ma mémoire était un vrai bazar, j'essayais de reconstituer les derniers évènements passés avant mon enlèvement, mais je n'y parvenais qu'à grande peine.

Je marchais dans la rue, après le travail. J'avais fini de donner des cours, je crois. Il me restait quelques devoirs à corriger, mais j'avais décidé de faire cela à la maison. Avec Lorias désormais dans ma vie, j'essayais de passer du temps auprès d'elle et donc en travaillant à mon appartement.
Par où étais-je passée déjà ? Ah oui. J'avais emprunté un grand boulevard, ça me rallongeait un peu la route certes, mais il me permettrait de faire un peu de lèche-vitrine. Puis je me souvins du visage d'un homme. Il semblait avoir jailli de nulle part, un affreux sourire forcé sur ses lèvres, il... Que me voulait-il déjà ?
-Madame, vous sentez-vous concernée par la disparition du homard dans nos océans ?
A croire que je n'avais pas eu le courage de dire non et je l'avais naïvement suivi. J'avais pensé qu'il m'amenerait à un stand qu'il avait un peu plus loin dans la rue, ou dans le bureau d'une association, ça doit être pour cela que je ne m'étais pas méfiée lorsqu'il m'avait amenée dans cette ruelle drôlement calme.
Ah oui. Puis il m'avait flanqué un mouchoir plein de chloroforme sur mes voies respiratoires et j'avais atterri...


Ici.
Je me reçus avec grâce un sceau d'eau en plein visage, ce qui me tira de ma semi-conscience. J'émergeai en me redressant vivement, frappée par un désagréable frisson suite au changement brusque de température. J'avais l'impression de me réveiller d'un terrible cauchemars, j'étais haletante.
-Ah, la voilà enfin réveillée la blondasse !
Mon regard passe de cette jeune femme à l'homme également ligoté à côté de moi. Miss Shortbread. Je me souvenais maintenant. James. Je l'avais rencontré dans la forêt d'Argyll quelques mois plus tôt. Je n'étais pas rassurée du tout. Qu'est-ce que je foutais ici bordel ?! Je tentai de tirer sur mes bras, mes chevilles, mais rien à faire: j'étais incapable de bouger. Je secouai la tête afin de me débarrasser du surplus d'eau sur mon visage et dans mes cheveux. Il faisait terriblement froid ici, la chair de poule marqua ma peau sans que je ne puisse l'en empêcher. La femme eut le culot de nous demander ce qu'on faisait là. Pour ma part, je n'avais rien demandé à personne. Je n'avais qu'une chose à faire et c'était corriger les copies de mes élèves pour demain.
-Vous devez faire erreur sur la personne. Je ne suis pas celle que vous recherchez.
Je tentais de cacher ma peur. Nous étions dans un endroit humide, sombre, avec pour seule compagnie cette femme au regard de serpent. Elle ne m'inspirait pas du tout confiance. Mais je sentais qu'au contraire de mes dires, j'étais exactement celle dont elle avait besoin. Une jolie petite tête blonde élue érudite à l'Alliance. Je ne savais pas encore ce qu'elle me voulait, mais cette fille avait touché le gros lot.
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@James Danvers
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James Danvers
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James Danvers
Affranchi
Sam 9 Fév - 16:19

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
C’était aussi compliqué d’émerger qu’un lendemain de cuite, sa tête était douloureuse, mais c’était dû au coup davantage qu’au somme qu’il venait de piquer ou à l’alcool qu’il avait bu avant cette rencontre. Mais même s’il semblait dans les vapes, ses yeux fouillaient déjà la pièce à la recherche d’un moyen de s’en échapper. Analyser la situation n’était pas difficile quand on était l’élu du faucon, et l’homme qui rentrait à la suite de celui qui venait de t’agresser venait de lui donner un précieux indice sur l’endroit où vous étiez. Une traînée de boue le suivait et indiquait que vous étiez certainement près d’un point d’eau. Il n’avait pas plu ces derniers jours, et aucune pluie n’était prévue pour la prochaine semaine à venir. Vu la conversation qu’entretenaient deux types dans un coin, il comprenait que vous n’étiez ici que depuis moins de 24H. Tout au plus 15H. Son plan était simple, il continuerait d’analyser la situation pendant que ces abrutis le sous estimeraient. C’était pas difficile pour James d’avoir l’air d’un con. Surtout avec le sourire idiot qu’il leur offrait depuis qu’il était réveillé.

« C’est pas une façon de traiter une lady, gentleman. » fit-il en haussant les épaules, un air simplet sur le visage.

Le chasseur était un dénommé Josh, visiblement. Et Josh s’approchait pour regarder James avec un air hautain qui aurait mérité plus d’une claque. Et James accueillait son attitude par un sourire agaçant avant qu’il n’humidifie ses lèvres de sa langue dans un air désinvolte. Alors le chasseur avait voulu le frapper mais la femme l’en empêchait. C’était donc elle… La meneuse de groupe. James crachait un petit rire amusé et moqueur quand Josh retournait à sa place en gentil soldat et venait confirmer ses doutes.

« Oh non, miss, on ne fait pas erreur sur la question. Rae Lucas n’est-ce pas ? » demande-t-elle en te pointant du doigt, sans n’attendre de réponse quand elle glisse son index vers James. « Et Clay Danvers. »

Le visage de James se décompose presque immédiatement. Qu’est-ce que ces connards voulaient bien à son frère ? Il te jette si tôt un regard pour te faire comprendre de garder le silence sur son identité. Vaut mieux lui que son petit frère.

« Et tu nous veux quoi, ma jolie ? »

Elle sourit. Son sourire était agaçant. Puis elle se tourne pour faire quelques rondes dans la pièce, l’air de réfléchir. James en profite pour t’indiquer du regard sa poche arrière, dans laquelle il gardait un canif qui dépassait. Ces abrutis étaient des amateurs, ils ne les avaient même pas fouillé avant de les attacher. Et quand la miss se retourne, James relève le menton l’air de rien et arque ses sourcils en la regardant curieusement, attendant patiemment sa réponse.

« Vous êtes des alliés… Nous sommes des chasseurs. Faites vos maths. 
- Mh, confirme James en plissant ses lèvres et hochant deux fois lentes de la tête. Je vois. Et on vous sert à quoi ? A part vous venger pour des raisons qui ne nous concernent pas ?
- Tu as tout dit. »

James cligne des yeux dans un petit soupir las alors que sa langue fait un tour complet dans sa bouche pour manifester son agacement. Josh s’approche à nouveau de toi et James lui lance un regard courroucé.

« T’as entendu maman ? Reste à ta place. » James insistait sur le mot maman, comme pour te faire comprendre qu’il faisait plus que de se contenter de jouer aux imbéciles provocateurs. Il fallait semer la zizanie au sein de cette troupe en éveillant leurs instincts de mâles dominants, pour qu’elle les convoque à l’extérieur dans l'intention de les réprimander, peut-être que vous auriez au moins le temps de discuter d'un plan. Tant qu’ils ne repéraient pas son couteau, vous aviez une chance.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Dim 10 Fév - 21:39
Do not mess with your kidnapper
La lumière aura beau foncer le plus vite possible, elle verra toujours que les ténèbres sont arrivées les premières. Terry Pratchett

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Entre temps, un nouvel homme était entré dans la pièce. Ca nous faisait donc un joli trio, contre nous, les deux pauvres proies que nous étions, ligotées qui plus est. Me tournant vers James, je fus surprise de ses manières d'agir. Tandis que j'aurais tout fait pour brosser nos malfaiteurs dans le sens du poil, mon congénère élu faisait tout l'inverse. L'attitude désinvolte ne plaisait guerre au chasseur, dont je finis par retenir le nom, Josh. Ca se voyait dans son regard qu'il mourait d'envie de lui foutre une bonne claque, mais il se retenait. Pourquoi ? Je ne savais pas. Avions-nous plus de valeur sans bleu ? La femme vint confirmer mes pensées puisqu'elle interdit son larbin de nous toucher, la définissant ainsi comme la cheffe du groupe, puisque ce dernier obéit bien sagement en retournant s'asseoir.
Lorsque cette femme au regard glaçant prononça mon identité, je tressaillis. Dans mes vêtements trempés, je crus mourir de froid à l'instant. Son doigt inquisiteur me fit plus peur encore. Que nous voulait-elle ? Pourquoi nous ? Etions-nous des plans stratégiques dans son plan ? N'y avait-il pas des personnes plus importantes à viser dans l'Alliance ou à la Confrérie en tant que bon chasseur ?
Puis, la ravisseuse pointa James du doigt, qu'elle présenta en tant que Clay Danvers. Je tournai ma tête vers lui, me taisant sans pour autant arborant un air surpris. Ils ne s'étaient pas trompés pour mon cas, mais pour le sien, oui visiblement. James me lança un regard, celui qui me fit comprendre que je ne devais pas relever ça à haute voix. Alors je me tus.
James la questionna, son sourire me parut plus glaçant encore et elle se mit à faire des tours dans la salle, nous quittant momentanément des yeux. L'élu à mes côtés en profita pour me désigner discrètement sa poche dans laquelle se trouvait un couteau suisse qui nous aiderait probablement à nous évader lorsque nous en aurions l'occasion. En prenant conscience de notre probable plan d'évasion, je me radoucis. Nous avions encore des cartes en notre position. Tout n'était pas fini.
Lorsque la femme s'arrêta, nous retournâmes à son attention et elle nous répondit. Le dialogue qui s'en suivit entre elle et James aurait suffi à me faire paniquer si je n'avais pas déposé mon entière confiance en l'élu du faucon. Je ne le connaissais pas, mais j'avais le sentiment qu'il était quelqu'un d'honnête qui avait plus d'un tour dans mon sac. Je ne m'étais jamais retrouvée dans de telles situations, je ne savais pas comment gérer ce sentiment de panique grandissante. Il fallait bien que je me trouve des échappatoires, ou je perdrais la raison.

Lorsque Josh sortit de son coin pour s'approcher à nouveau de moi, j'eus le sentiment d'être un petit moineau sous les griffes d'un chat féroce. Il usait de sa supériorité actuelle pour me faire peur. James tenta de le dissuader le ravisseur qui lui jeta un regard noir. Je crus comprendre à quel jeu il tentait de jouer. Il voulait les pousser hors de leurs gonds pour qu'ils aient droit à une remontrance et qu'ils détournent ainsi leur attention de nous. Je devais donc en faire de même. Je devais terrer ma peur au profond de mon être et aider James. Seul, il n'y arriverait peut-être pas. Même s'il pouvait se montrer très agaçant.
-La ferme, gronda-t'il a l'attention de l'élu.
Puis, il se tourna face à moi. Il posa ses deux mains sur les anses de la chaise, approchant son visage du mien. Je ne sus pas s'il puait réellement de la gueule ou s'il s'agissait du dégoût que je lui portais, mais son haleine putride me fit reculer ma tête autant que je le pus.
-Toi en revanche, je suis sûr que tu as des choses intéressantes à nous raconter.
Je bloquai toute émotion sur mon visage ou du moins, j'essayai. Je tentai de demeurer impassible. Mais ce Josh était bien décidé à me faire craquer.
-N'est-ce pas ? ajouta-t'il en passant son index sous mon menton.
Gardant cette proximité qui me répugnait, il me fixait droit dans les yeux, attendant que je cède. Je réunis en moi tout mon courage et certainement sous l'adrénaline qui pulsait dans mes veines, je rétorquai:
-Alors vous avez bel et bien merdé. Je ne vous dirai rien.
Je pouvais sentir son souffle sur mon visage humide, il me paraissait glaçant. Il ignora ma réplique et poursuivit:
-Combien l'Alliance compte d'elle d'élus ? Combien d'élèves sont inscrits à l'académie ? Tu dois bien être au courant en tant que petite maîtresse.
Et il s'amusa à accentuer le mot maîtresse en souriant bêtement. Je me sentais bouillonner de peur et de rage, un mélange qui à la fois me paralysait et me donnait le courage d'agir. Comme mon but premier était qu'il s'éloigne de moi, je lui crachai à la figure et cela fonctionna. Surpris, il recula en s'essuyant le visage.
-Sale pétasse ! jura-t'il.
Enfin, mon regard quitta le sien pour me focaliser sur son poing que je vis se tendre, se serrer, trembler... Et terminer avec violence en plein dans mon visage. Je l'avais bien cherché, mais lui encore plus. Ma tête partit dans le sens inverse et je vis trouble, je sentis mon esprit décoller un instant, s'évader, sonné par le choc.

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James Danvers
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James Danvers
Affranchi
Mar 12 Fév - 23:24

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James

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James gardait son sourire de con sur son visage jusqu’à ce que l’homme décide de se détourner de lui pour aller trouver plus intéressant ailleurs ; malheureusement pour toi. Un sentiment désagréable trouve alors foyer en son ventre avant de se propager partout ailleurs à vitesse folle, le visage du ranger se crispe alors qu’il retient un juron pour manifester son agacement. C’était mal joué de sa part, son intention n’était pas de reporter l’attention sur toi. Tâchant alors d’empêcher l’inévitable, James tourne sa tête dans la direction de l’homme et donne un coup de menton pour l’apostropher.

« Hey, du con. Je comprends que la pêche soit mauvaise, mais quand le poisson est déjà hameçonné, c’est un peu de la triche tu sais ? »

Sa tentative aurait sans doute fonctionnée si tu n’avais pas fait plus fort en lui crachant à la gueule. Écarquillant les yeux, James écarte son visage en haussant les sourcils, ses lèvres s’entrouvrant légèrement pour montrer sa surprise. Visiblement, tu étais plus hargneuse que ce qu’il avait pu imaginer. Très vite cependant, quand l’insulte retentit, il roule son regard vers l’homme pour guetter sa réaction et évidemment, tu l’avais touché dans sa fierté beaucoup plus que tu ne l’aurais sûrement voulu. Voyant son poing se former dans l’intention de te frapper, James tente de se lever de sa chaise mais ne réussit qu’à la soulever pour la faire retomber plus loin.

« HEY. SI TU TOU... » serrant alors ses lèvres crispées l’une contre l’autre quand le poing te frappe, il détourne le regard un instant et passe sa langue entre sa rangée de dents inférieures et sa lèvre, la chaleur lui montant aux joues et son cœur s’emballant désagréablement.

« Quoi ? T’as quelque chose à redire Bambi ? » lâche l’homme en essuyant ses lèvres de son poing, toisant James de haut.

« JOSH. » le sermonne sa supérieure sur un ton froid et autoritaire. « Dehors. Vous aussi. »

Elle leur fait signe de les suivre et s’éclipse avec sa troupe à l’extérieure de la pièce. Seul un garde demeure devant la porte entrouverte, à l’entrée du couloir. James tourne alors immédiatement sa tête vers la tienne, baissant sa face pour chercher tes yeux de son regard.

« Hé, HEY, blondie, ça va ? Tiens bon, on partira d’ici une fois la nuit tombée. » s’assurant que le garde ne vous prête aucune attention d’un regard, il se concentre à nouveau sur toi et passe sa langue rapidement entre ses lèvres pour les humidifier. « Tu vas répondre à leur question, ok ? Raconte leur des bobards. Fais comme si ce con avait achevé ta détermination avec son poing, t’entends ? Moi je vais jouer aux indignés et m’offusquer à chacune de tes réponses comme si tu déballais l’actuelle vérité. T’arrêtes surtout pas. Peu importe ce qui arrive : c’est le moment de me montrer que t’as raté ta vocation et que t’aurais dû te lancer dans la comédie, miss shortbread. »

Au surnom, sa voix s’était faite plus tendre. Mais son sourire s’efface rapidement quand le troupeau d’hommes revient, accompagnés de leur berger. Il inspire profondément par les narines et redresse son menton fièrement, refusant de perdre son honneur dans cette histoire. Cette fois-ci, c'est la femme qui s’avance vers toi, et Josh lui… S’arrête à hauteur de James, qui regarde en biais dans sa direction pour apercevoir un flingue à sa ceinture. Ces connards étaient loin de plaisanter.

« Mon collègue a oublié sa galanterie dans la salle de bain ce matin, pendant qu’il vidait son pot de gel sur sa crête de coq. » murmure-t-elle en relevant ton visage pour apporter un verre d’eau à tes lèvres. Les autres rient mais Josh reste silencieux, James peut même voir ses poings se resserrer. C’était lui le maillon faible de la bande. « Réponds juste aux questions, tu veux ? On te laissera partir après ça. »

« Les écoute pas. Ils vont juste nous buter quand t’auras finis de parler. 
- SILENCE. » s’exclame-t-elle après la prise de parole de James tout en se redressant, pour finalement reporter son attention sur toi. « Tu t’en sortiras, sans une égratignure de plus, si tu parles seulement. Tu as ma parole. »
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Lun 18 Fév - 22:23
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Mon esprit vaquait dans un petit nuage de coton. J'aurais souhaité demeurer dans cette bulle de paix quelques instants encore. Je me sentais bien, chaude, rassurée, comme si quelqu'un de cher m'entourait de ses bras réconfortants. Mais après quelques fractions de seconde, je me retrouvai à nouveau dans ce sous-sol sombre et humide. Je sentais un liquide chaud s'écouler de mon nez ainsi qu'une douleur désagréable au niveau de ma pommette. Gonflée d'une adrénaline nouvelle, j'aurais pu lui cracher à la gueule une seconde fois si ce Josh ne s'était pas éloigné de moi. Heureusement, la cheffe convoqua tous ses larbins à l'extérieur. Ils étaient allés trop loin. Visiblement, ça n'était pas dans leur but de nous amocher. C'était dans les consignes. Et les élèves les avaient mal respectées. Ou pas lu jusqu'au bout. Intérieurement, je pouffai. C'était bien une réflexion de prof, ça.
Nous fûmes alors seuls avec James. Il ne restait plus qu'un garde à l'entrée de la pièce qui surveillait la porte. J'entendis James tourner la tête vers moi et je fis de même. Il s'assura de mon état, me demanda si j'allais bien. Je me contentai de hocher la tête. Nous n'avions pas de temps à perdre avec des sottises. J'étais consciente, c'était tout ce qu'il nous fallait. Nous devions profiter de cette ouverture afin de manigancer un plan d'évasion. Il me confia qu'on allait partir d'ici à la nuit tombée. A ces mots, je balayai la salle du regard. Pas une fenêtre. Comment ferait-on pour savoir lorsqu'il fera nuit ? Peut-être était-ce le cas ? Je ne l'arrêtai cependant pas et revins à son attention. Il me demandait beaucoup. Serais-je capable d'inventer des mensonges sur une réalité que je vivais chaque jour dans mon quotidien ? Pourtant, le sourire chaleureux qu'il m'offrit me fit comprendre que je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas mettre toutes les cartes de l'Alliance à plat sur leur table. Je ne pouvais pas tout leur livrer. Je ne me le pardonnerais jamais.
Trop rapidement, la cheffe des opérations nous retrouva avec ses larbins de service qui la poursuivaient comme des petits chiens. Lorsqu'ils s'approchèrent encore de nous, je ne sus si je devais me sentir rassurée par le fait que ce soit la femme qui se dresse devant moi. Sur la défensive, je plaquai mon dos contre le dossier de la chaise et redressai la tête, cherchant à dissimuler la haine que je ressentais à son égard pour la transformer en désespoir. Si notre plan voulait fonctionner, je devais m'en tenir à ce qu'on avait dit: je devais avoir l'air vaincue et prête à répondre à toutes leurs interrogations. Je faisais confiance en James. Il avait l'air d'avoir la situation en main. Ou du moins, je n'avais pas d'autre choix que de le croire.
En s'excusant à la place de son compère, elle m'amena un verre d'eau qu'elle porta à mes lèvres. Je devais dire que ce dernier n'était pas de refus, je le bus d'une traite, songeant bien trop tard à son contenu. Elle aurait pu mettre n'importe quoi dedans. De regret, mes ongles s'ancrèrent dans mes paumes.

Elle voulait que je lui donne des informations, puis elle promettait de me laisser partir. Après la protestation de James et l'énième demande de notre geôlière, je lançai un regard navré à l'élu du faucon, signifiant que j'allais livrer la "vérité" et que j'en étais désolé. Je fis mine de chercher son approbation du regard, qui ne vint jamais, évidemment. Puis je reposai mes yeux sur elle. Des yeux éreintés, affaiblis, un rictus sur le visage pour contenir la douleur qui me lançait dans la joue et le nez.
-Vous le libérerez aussi ? demandai-je comme s'il s'agissait de ma dernière volonté.
La jeune femme lança un coup d'oeil vers James, considéra ma demande. Elle l'accepta bien vite.
-S'il s'avère aussi coopératif que toi, sûrement.
Cette réponse était tombée bien trop facilement. Quelque chose me disait qu'elle serait loin de tenir parole. Je ne croyais en rien cette femme au regard de serpent, encore moins lorsqu'elle me disait qu'elle me libérerait si je leur donnerais les informations dont ils avaient besoin.
-Alors que voulez-vous savoir ? lâchai-je dans un soupire de soumission pour lequel j'aurais pu me baffer de paraître si abattue.
-Combien l'Académie compte-t'elle d'Elus ? Et de Potentiels ? De combien de potentiels du lion disposez-vous ?
Elle posa ses mains sur les accoudoirs, me faisant face, son regard s'implantant profondément dans le mien. Je me sentais hameçonnée comme le serait un poisson par un appât de canne à pêche. Je ne parvenais pas à quitter son regard. Mes yeux se teintèrent de regret tandis que je déclarai douloureusement:
-Je... Je ne suis pas au courant de tout. Je pense que nous devons être... 100... Et je ne connais pas le nombre de potentiels du lion. Je suis désolée.
Je restais évasive, espérant que mes mensonges fonctionneraient et qu'elle mordrait à l'hameçon à son tour. C'était tout ce que je pouvais espérer.
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@James Danvers
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James Danvers
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James Danvers
Affranchi
Sam 23 Fév - 17:00

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Les choses se déroulaient comme prévues ; la chasseuse avait effectivement choisie de t’interroger toi plutôt que lui, estimant que le coup que tu avais pris te pousserait à la coopération. Peut-être que finalement il s’agissait du plan depuis le début, l’un joue les sauvages et frappe, et l’autre les gentilles et caresse. Mais peu importait réellement, tout ce qui comptait c’était que le plan fonctionne, et quelque soit les raisons, ça avait l’air d’être le cas.

La tête haute, il toise l’individu à sa droite du coin de l’œil avant de rire mauvais. Secouant la tête, un sourire amer et dévoilant ses dents, James prend un faux air désespéré avant de souffler bruyamment par son nez comme s’il est amusé.

« Évidemment. Elle va gentiment nous libérer sans faire de vague, et on va tous rentrer chez nous comme si rien ne s’était passé. Bon dieu Rae, ressaisis-toi. »

La fin de sa phrase avait été prononcée avec plus de rage, comme dans l’intention de réveiller une personne jugée endormie. Le chasseur qui jusqu’à présent était resté silencieux et immobile, jette un regard noir à James qui le dévisage avec hargne en réponse. Aux questions de la meneuse de troupe, James feinte de vouloir se détacher et se tourne vers toi pour te regarder avec effroie.

« NE. DIS. RIEN. » articule-t-il avec autorité avant de se prendre un coup de coude en plein nez, qui le force à pester et baisser la tête comme pour éviter que le sang qui s’écoule déjà n’atteigne ses lèvres.

Visiblement, si tu ne devais pas être blessée, il n’avait pas cette protection. La chef ne réagit qu’à peine, regardant James du coin de l’oeil sans réellement se soucier de son état. Un rire toujours aussi mauvais caresse sa gorge alors qu’il secoue la tête comme pour retrouver ses esprits, léchant le coin de sa lèvre supérieure teintée de sang. Il bascule légèrement la tête en arrière, avance sa mâchoire en passant sa langue le long de sa dentition supérieur et jauge la chasseuse avec un sourire en coin.

« T’es le genre à voter pour la première femme qui se présente aux élections sans regarder son programme, je me trompe ? » demande-t-il en soulignant ses penchants visiblement féministe, avant de renifler difficilement à cause de la douleur qui prend son nez.

Et c’est là que, comme prévu, tu lui mens, alors qu’il est complètement ignoré par le reste de la troupe. Mais pourtant, quand il se met à pester, la chasseuse le regarde du coin de l’oeil pour guetter sa réaction et voir ainsi si tu lui aurais donné les bonnes informations. L’air frustré et agacé qui se lit sur le visage du rangers qui s’improvise comédien, la conforte dans l’idée que tu dis la vérité. Elle plisse donc ses lèvres vers le bas et hoche la tête avant de faire plusieurs pas en long en large et en travers dans la pièce.

« Si t’as peur de ces chasseurs, attends de voir ce que l’alliance fera de toi quand ils découvriront que tu livre des informations à l’ennemi. » murmure James résigné, tout en fixant devant lui, sans même t’accorder un regard.

Sa réflexion a l’air d’amuser la galerie, et la chasseuse se tourne, un grand sourire aux lèvres.

« Et qui te dit que qui que ce soit l’apprendra ? »

James plisse ses yeux et précise son regard sur la femme, comprenant la menace. Il sourit alors et fronce son nez abîmé avant de tourner la tête pour regarder le mur et ainsi éviter tout regard des chasseurs dont il ne semble plus avoir envie de se soucier.

« Peu importe. »

La chasseuse reporte donc son attention sur toi et incline son visage avant de donner un coup de menton dans ta direction.

« Qu’est-ce que tu sais au sujet de la Confrérie ? Ou plutôt, qu'est-ce que l'alliance sait et vous a dévoilé à ce sujet ? »
@ L e g e n d a r y

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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Mer 27 Fév - 21:49
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La lumière aura beau foncer le plus vite possible, elle verra toujours que les ténèbres sont arrivées les premières. Terry Pratchett

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Le coup que s'était pris James m'avait fait sursauté. Les yeux écarquillés, je le fixai un instant. Je fulminais. Mon cerveau tournait à mille à l'heure. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas à quoi tout cela menait. Je ne comprenais pas pourquoi moi, Rae Lucas, pauvre petite enseignante de l'Alliance, me retrouvait dans de pareils beaux draps. Je n'avais jamais rien demandé de tel. Je ne demandais qu'à faire mon petit bonhomme de chemin. Qu'on m'oublie. Que je mène ma vie comme je l'entendais. Pourquoi y'avait-il toujours des gens prêts à mettre des bâtons dans les roues des autres ? Qu'est-ce qu'il les poussait à agir ainsi ?

James était un bon acteur. Tout le long de mon mensonge, je l'ai entendu pester dans son coin et le regard en coin que la cheffe lui adressa me fit comprendre qu'elle marchait. Elle n'y voyait que du feu. A moi de maintenir le cap. Au moindre faux pas de ma part, notre plan entier tombait à l'eau et nous devrions croupir dans cette cave sombre et humide jusqu'à la fin de nos jours. D'ailleurs, lorsque James fit sa remarque sur le fait que je déballais tout au premier venu, je pris une mine vaincue. Mes épaules se relâchèrent et ma tête tomba en avant. Je n'appréciais pas ce sentiment de soumission que je transmettais à l'égard des chasseurs, mais ça n'était qu'en les caressant dans le sens du poil que notre plan marcherait.
Lorsque la chasseuse répondit, un incroyable sourire sur ses lèvres, je redressai la tête. Si nous ne mettions pas notre plan d'évasion à exécution, ils n'allaient jamais libérer James. Ni moi. Nous étions faits comme des rats. Ce qu'elle m'avait dit un peu plus tôt était un énorme mensonge.
Son interaction avec James terminée, ce dernier se ravisa en détournant le regard de sorte à ne croiser celui de personne. Jouant mon rôle de désespérée, je cherchai à soutenir son regard, voulant lui montrer à quel point j'étais désolée pour toutes ces vérités que je disais. Qui n'étaient en réalité que des mensonges. En fait, personne ne parlait avec sincérité dans cette salle. Mais qui s'en rendait vraiment compte ?
-Vous savez, je suis dans les échelons les plus bas de l'Alliance... Je ne fais pas partie de la Trinité. Pas même du Conseil. Je ne... 
-TU sais des choses, grogna la cheffe en s'approchant de moi. Ne t'avise pas de me mentir.
Je me pinçai les lèvres tandis qu'un réel frisson parcourait mon corps. Si, d'une manière ou d'une autre, elle se rendait compte que tout ce que je lui disais depuis toute à l'heure n'était que des bobards... Je ne donnerais pas cher de ma peau.
-A Glasgow. Ils sont à Glasgow.
Evidemment, c'était faux. Mais la Confrérie regroupait des élus. Des potentiels. Des êtres semblables. Et si je n'acceptais en aucun car leur vision du monde, nous devions nous allier entre semblables contre la Résistance. C'était notre merci. Alors, autant que je le pouvais, je protégeais tous ceux de mon espèce.
La cheffe, peu convaincue, s'approcha et s'appuya sur les appuies-coudes de la chaise. Elle glissa ses lèvres proches de mon oreille pour me murmurer:
-C'est vrai ce mensonge ?
Puis elle se recula, plantant son regard glacial dans le mien. Elle me sondait à la recherche de la vérité. Tremblotante, je hochai la tête frénétiquement plusieurs fois. Avec toute cette adrénaline, j'avais oublié à quel point il faisait froid, d'autant plus parce que j'étais trempée.
Elle sembla accepter mes dires et se recula. Aussitôt, l'air autour de moi parut plus respirable.
-Je ne sais rien d'autre. Je suis désolée.
Les émotions me serraient la gorge. Perdue entre mon rôle de victime et la réelle sensation de l'être. James et moi étions leur proie. Ils pouvaient choisir d'en finir à tout moment.
-Vous ne pouvez pas nous faire de mal ! m'exclamai-je, à la fois dans mon rôle et dans la réalité. Ils ne devaient pas nous faire de mal. Nous préservions l'équilibre du monde. Cet appel était un cri du coeur. Un cri d'incompréhension pour toute cette rage, toute cette haine envers nous.
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@James Danvers
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James Danvers
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James Danvers
Affranchi
Sam 9 Mar - 15:39

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
Du coin de l’œil, James guette quelques unes de tes réactions et expressions, se faisant la réflexion intérieurement que tu étais plutôt bonne actrice. S’il saluait ta performance, il se doutait aussi très bien que tout n’était pas joué. Une situation comme celle-ci résignerait sûrement plus d’un après les avoir férocement effrayés. C’est quand la chasseuse commence à poser des questions sur la confrérie que ses sourcils se froncent et que son visage s’assombrit, comme s’il se laissait aller dans ses songes. Pourquoi capturer des alliés pour poser des questions sur des confrères ? A quel point pouvaient-ils manqué d’informations sur les fidèles de l’araignée pour en venir à questionner les serviteur du lion ? Ton exclamation le sort de son état pensif et il redresse son visage, son regard jongle entre les différents chasseurs avant qu’il ne le relève en direction de leur chef.

« Bien sûr que si qu’elle peut. Et je doute pas qu’elle le veuille aussi. »

Elle lui répond d’un sourire en coin et d’un regard assez expressif pour venir confirmer les propos du faucon. Un rire mauvais s’échappe des lèvres de James et il détourne à nouveau le regard, comme résigné et dégoûté.

« En tout cas, pas aujourd’hui. » affirme-t-elle en t’offrant un sourire faussement chaleureux, se tournant vers sa troupe de brigand pour leur indiquer la sortie d’un geste de tête. « Allez vérifier ses informations. »

S’exécutant, les chasseurs quittent la pièce sans demander leur reste et James sent ses épaules se détendre un peu et s’affaisser. Visiblement, le plan avait l’air de fonctionner comme prévu. Il tourne alors son regard vers la chef qui s’approche de lui et qui le toise avec l’orgueil que sa position lui confère.

« Et s’il s’avère qu’elle ment… Je commencerai par toi. »

Répondant d'un rire grossièrement forcé, il sourit d’un air mauvais avant de rétorquer :

« J’aurais aimé voir ça. »

Dans un dernier sourire, elle finit par quitter la pièce. Seul un garde demeure à l’entrée, le même depuis le début. Fort heureusement pour vous, il avait l’air d’un étourdi très peu gâté par la nature en terme d’intelligence. Qui plus est, son bâillement montrait que sa vigilance baissait : il fatiguait. C’était un indice important sur l’heure qu’il devait être. Mais pas assez suffisant.

« On a oublié de faire sa sieste ?  demande James naïvement pour piéger le garde qui tourne sa tête vers lui.
- Et toi t’as envie d’en faire une ? Suffit de demander. Je peux aider. »

Le garde soulève sa veste et dévoile son arme au faucon qui retient un sourire. Vous aviez vraiment face à vous le pire idiot de la bande, c’était sûrement la raison de sa présence à la garde : une vulgaire erreur tactique de leur chef qui semblait sous-estimer l’importance de ce poste. James tourne alors son regard vers toi pour voir si tu as compris ce qui se tramait dans sa tête et ses yeux en disent long : vous alliez devoir choisir le timing parfait, le moment où la vigilance du garde serait au plus bas, mais plus vous attendiez, plus les chasseurs risquaient de revenir. Mais avant ça il restait un problème plus important à gérer… Tu devais mettre la main sur son couteau suisse.

« Hey. Tu veux pas approcher ma chaise de la miss ? Qu’elle puisse au moins se reposer sur mon épaule, à défaut d’avoir un lit confortable pour passer la nuit. »
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Mer 27 Mar - 21:13
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Le courage dont j'avais pu faire preuve était sur le point de m'abandonner lorsque je prononçais mes dernières paroles. Un réel doute s'immisçait dans mon esprit. J'avais peur. Au fond de moi, j'étais terrifiée et ce sentiment remontait à la surface malgré moi. Je n'étais pas parvenue à le cacher aussi longtemps que je le voulais malgré la façade que j'avais tenté de me construire. La remarque de James ne me rendit que plus inquiète encore car je savais pertinemment qu'il avait raison. Ce n'est pas le sourire qui s'étendit aux lèvres de la chasseuse qui m'en dirait le contraire. Elle précisa cependant pas aujourd'hui, ce qui suffit à me donner de l'espoir. Si ça n'était pas aujourd'hui alors ça nous laissait le temps de trouver un plan pour nous évader.
Quand elle demanda à ses larbins d'aller vérifier ses informations, je me glaçai sur place. Je fis tout pour ne pas le montrer et soutins son regard. S'ils revenaient en ayant découvert que j'avais menti, je ne donnerais pas cher de ma peau. Un nouveau frisson me parcourut. Nous devions sortir d'ici. Et vite. Les chasseurs s'en allèrent et la femme proféra une nouvelle menace à James avant de s'en aller. Nous n'avions plus de temps à perdre. Mais ils ne nous laissaient pas seuls pour autant. Il y avait toujours un garde posté à l'entrée, baillant aux corneilles et aux paupières lourdes. C'était peut-être notre chance. James lui lança un pic et le garde montra son arme dissimulée. Au moins, nous savions quels risques nous encourions.

James tourna sa tête vers moi, chercha mon regard. Je m'accrochai au sien et je compris. Nous allions devoir ruser pour avoir la peau du garde et nous arracher de là au plus vite. Ce qui m'ajouta une pression supplémentaire. Le temps nous manquait. Les chasseurs pouvaient revenir à tout moment et j'étais terrifiée à l'idée que notre plan ne tombe à l'eau et nous emporte avec lui dans sa chute vers les abysses. De plus, mes capacités d'élue du rouge-gorge n'allaient guère m'aider dans cette aventure. Je pouvais peut-être miser sur celles du faucon. Peut-être cachait-il un pouvoir immensément puissant que je ne pouvais même pas imaginer et qui nous sortirait de ce pétrin ? C'était beau de rêver. Car si c'était le cas, sûrement l'aurait-il déjà fait.
A la place, il demanda au garde s'il ne pouvait pas rapprocher nos chaises pour que je puisse me reposer sur son épaule et piquer un somme. Je voyais où James voulait en venir. En nous rapprochant, je pourrais attraper le couteau suisse qui se trouvait dans sa poche.
Le garde n'y vit que du feu.
-Ho, tu veux veiller sur ta princesse, releva-t'il en ricanant, se trouvant immensément drôle.
Il se décolla de son mur et s'approcha de nous pour pousser ma chaise contre celle de James. Nos genoux se frôlèrent et le contact rassurant d'un être humain en qui j'avais confiance contre moi me fit du bien.

Je n'attendis pas une seconde et dès que l'homme nous fit dos pour retourner à sa place, je glissai mes mains liées au plus près possible de la poche arrière de James. Mes doigts frôlèrent l'objet en métal tandis que le garde se retournait et que je ramenais mes poignets vers mon dos, bredouille. Poussant un soupire las et de fatigue, je jouai le rôle de la belle au bois dormant en déposant ma tête contre l'épaule de James. Ainsi, nos épaules se touchaient et cela me permis de passer à nouveau mes bras derrière son dos sans que le garde ne me voie. D'autant plus qu'il était somnolant. Son regard oscillait entre notre surveillance et le néant du mur de béton en face de lui.
Mes doigts glissèrent à plusieurs reprises sur le couteau que je peinai à saisir. Les poignets noués, je n'étais pas maître de tous mes mouvements et ce simple acte prit plus de temps que prévu. Lorsqu'enfin je suis parvenue à attraper le petit objet aux bouts arrondis entre mes mains, je dépliai la lame tranchante et commençai à scier les cordes qui me blessaient les poignets. J'étais maladroite et je devais le faire dans toute la discrétion possible, compte tenu que je faisais semblant de dormir. Heureusement, notre garde n'était pas loin non plus du pays des songes. C'était ce qui me sauvait de sa vigilance.
Bientôt les cordes se détendirent et je les retins de ma main libre pour ne pas qu'elles tombent à terre et attirent l'attention. J'entrepris de couper les cordons qui retenaient James et j'y parvins bien plus facilement. Lorsqu'enfin nos poignets étaient libérés, je redressai discrètement la tête alors que celle-ci était toujours posée sur son épaule pour croiser son regard. Que faisions-nous désormais ? Le rouge-gorge ne m'avait pas fait hériter d'un don surpuissant qui mettrait KO cet homme. Par contre, une fois libre, je pourrais sûrement retrouver rapidement le chemin du jour qui nous sortirait de ces tunnels sombres.
Sans émettre un son, mes lèvres esquissèrent les mots "et maintenant ?" tandis que j'espérais sincèrement que James préparait un plan miraculeux.
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@James Danvers
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