(Cold war) - Ft. Cameron D. Young



 

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  • 07 novembre 2018NOUVEAU DESIGN - L'hiver arrive sur Instincts !
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  • 01 août 2018Ouverture générale du forum et des inscriptions.
  • 03 juillet 2018 Création du forum.
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(Cold war) - Ft. Cameron D. Young

Joel N. Knight
Age : 41
Lettres déposées : 154
Anima : Loup
Métier : Fermier / boxeur professionnel.
Crédits : Ava (Hoodwink)





Joel N. Knight
Affranchi
Mer 29 Aoû - 23:10

Cold war
I kept everything inside and even though I tried, it all fell apart. What it meant to me will eventually be a memory of a time when I tried so hard. I had to fall to lose it all, and in the end, it doesn't even matter.
Devoir se regarder dans un miroir n'est pas si facile que l'on croit, pour Joel, c'était tout une histoire. L'image que projetait la vitre était toujours aussi détestable. Ce reflet, il ne l'aimait pas, il ne voyait que le monstre qui était en lui, cette erreur de la nature. Son regard toujours fatigué finissait toujours par se détourner pour fixer ses mains ou ailleurs. S'enroulant les mains dans des bandages, il se préparait simplement à s'entraîner, comme il le fait chaque jour depuis bien dix ans maintenant. Même s'il ne le dirait jamais, même si peut être même il ne le penserait jamais, il pouvait être fière d'où il en est maintenant. Personne n'aurait pu croire qu'il parviendrait à faire quelque chose de sa vie. Jusque là, il avait toujours montré aucun intérêt pour tout, se lever le matin et avoir envie de faire quelque chose était un pas énorme quand on le regarde bien. Il évoluait dans un monde qui semblait enfin l'accepter. Mais à quel prix ? Ce monde ne connaissait pas Joel, il connaissait celui qu'il voulait être, mais qu'il n'était pas.

Il avait ensuite collé son casque au dessus de la tête, laissant alors la musique envahir ses oreilles, se perdant ainsi dans les notes du piano qui entraînaient ses pas jusque la zone principale du local de boxe où il s'entraînait chaque jours. Soupirant doucement, il tentait simplement de ce concentrer sur ce qu'il faisait, bien qu'il était compliqué de le faire depuis quelques semaines. Il ne comprenait pas d'où ça venait, mais à chaque fois qu'il se retrouve seul ou au milieu d'une foule, il a un sentiment étrange de se sentir épier, oppressé. Joel avait déjà ressenti ça, quand il savait qu'il n'était pas accepter quelque part, ce sentiment d'être le loup dans la bergerie, détesté par les bergers. Mais là, c'était autre chose. Ça ne venait pas de sa propre aura. C'était étrange et ça avait tendance à particulièrement l'angoisser. Il se débattait contre ce sentiment assez difficilement. Fermant les yeux, il souffla nerveusement avant de finalement commencer à s'étirer, puis après ça, il alla se défouler contre ce punching-ball qui connaissait que trop bien la forme de ses poings.

Frappant alors doucement, ses coups s'accélèrent alors que ses pensées se mirent à se perdre, voyageant dans des souvenirs qu'il ne choisissait pas forcément. Et au fur et à mesure de ses pensées, il frappait plus ou moins fort. Il repensait au vestiaire des garçons, ce qui s'était passé, puis il visualisait dans sa tête ce moment où il avait besoin de se confier, sans ne jamais trouver personne, persuadé que personne ne comprendrait ou accepterait ça. Lui-même n'avait pas pu. Il avait été contrôlé par cette peur de rejet, il avait peur que celui qu'il considérait comme son frère le rejette. Le coussin grinçait sous ses coups, retenu par une chaîne au plafond. Puis le prochain coup fut pour un autre souvenir, encore plus douloureux. La phrase tournait dans sa tête. Tu vas t'en remettre. . La phrase de Cameron avait été dur à encaisser, en fait il ne l'a jamais fait, le reste non plus. Il lui en voulait, il lui en voulait de l'avoir laisser sur le sol ce jour-là, au moment où il avait le plus besoin de lui, le confortant encore dans l'idée qu'il n'aurait jamais pu lui confier ce poids qu'il a en lui, que Cameron n'avait pas la place pour les démons d'un autre.

Puis un dernier coup, bien plus fort, lui arracha un cri du fond de la gorge, légèrement essoufflé, il colla son front au cuir de son exutoire. Pourquoi se rappelait-il de ça maintenant alors qu'il s'efforçait d'aller vers l'avant ? Etait-ce ça, le sentiment de danger en approche qui le suit depuis des semaines ? Le passé qui se raccroche dangereusement à lui, tapis dans l'ombre, prêt à lui sauter à la gorge. Les mains plaquées au cuir, il finit par essayer de calmer ses nerfs. Ses lèvres tremblaient sous son souffle instable. Il fermait les yeux, les plissait fortement. Le piano qui continuait de cliqueter dans ses oreilles n'arrivaient même plus à faire leur devoir, de le calmer. Il ne l'écoutait même plus. Il retira alors le casque, qui finit autour de son cou. Fixant le sol, le danger semblait se rapprocher de lui, comme s'il était dans la même pièce. Il ne comprenait pas. Et Fenrir n'était pas là pour le rassurer, il était à la ferme à attendre son élu qui devait rentrer après son entraînement. Il n'osait pas se retourner, il était comme immobilisé, pris dans des chaînes invisibles qui paralysait son corps tout entier.

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Cameron D. Young
Age : 41
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Anima : Panthère
Métier : Instructeur militaire





Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Sam 1 Sep - 16:54
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Cold War

Un cri le fit sortir de ses pensées. « Toujours aussi braillarde » pensa Cameron en regardant Joël finir de molester un pauvre sac d'entraînement. Il avait vu bien trop de boxeur. Accroché au plafond, il se balançait dangereusement et menaçait de tomber à tout moment.

Notre homme était assis dans un coin mal éclairé de la salle de boxe, encapuchonné dans un vieux sweat de sport. Ses yeux céruléens étaient braqués sur un Joël visiblement troublé. « Qu'est-ce qui t'arrive, princesse ? ». Joël se sentait-il traqué ? Cameron sourit à cette pensée. Ses lèvres dévoilèrent un sourire carnassier. Il était fier de lui ! Cette semaine fut plus drôle qu'il ne l'aurait pensé. Il avait suivi Joël et avait, volontairement, laisser sa présence transparaitre.

Sa capacité d'élu lui permettait de se mouvoir et d'adapter son comportement afin de camoufler partiellement ses intentions, mais il lui était impossible de devenir invisible... En conséquence, dans les moments où Joël avait été seul, il avait demandé à Lyre de jouer le rôle de l'espionne... Elle était particulièrement curieuse et elle avait dû utiliser ses « aptitudes » pour suivre Joël jusque dans les toilettes... L'ombre de la panthère est une énergie nébuleuse, à la frontière du monde des vivants. Elle s'en était servi sur Cameron quand il était Potentiel, pour le surveiller et, maintenant, pour épier Joël quand son élu était dans l'incapacité de le faire.

Lyre décrivait cette « ombre » comme étant la matérialisation de sa volonté. Cameron avait sa propre explication : Pour avoir été traversé par cette énergie plus d'une fois, il avait entre-aperçu la froideur, la profondeur et l'obscurité de cette présence.

Bref, elle avait été particulièrement mystérieuse lors de ses rapports. Elle avait pris l'habitude d'appeler Joêl « loulou » et le critiquait régulièrement : Soit sur l'odeur qu'il portait, la comparant à celle d'un chien mouillé et malodorant, soit sur son accoutrement, le traitant de sac de patate mal fagoté. Dans ces moments, Cameron explosait de rire et il mourrait d'envie de courir raconter ces rapprochements à son ancien meilleur ami.

Joël avait retiré son casque, il pendait maintenant autour de son cou. Il fixait le sol, peut-être était-il dans une profonde réflexion ? « Mure à point pour être cueillit », pensa Cameron. Il choisit cet instant pour se lever et s'approcher de sa proie. L'ombre de sa carrure fut la première à atteindre son objectif. Plus grand que Joël, il finit par être suffisamment proche pour que cette dernière englobe complètement le corps du frêle petit brun. Pris au piège dans l'obscurité que projetait le corps de Cameron, Joël ressemblait maintenant à un animal paralysé par la peur à l'approche des phares d'une voiture.

Cameron choisit avec minutie ses prochaines actions. Comme la panthère prête à bondir sur son prochain repas, il approcha ses lèvres de la nuque de Joël et souffla : « Alors, princesse, on a besoin de réconfort ? ». Une lueur de défi et de vengeance éclairée son regard, encadré par sa capuche bleue. Tandis que sur son visage s'épanouissait l'un de ses plus beau sourire, celui mêlant sauvagerie, ironie et victoire.
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Joel N. Knight
Age : 41
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Anima : Loup
Métier : Fermier / boxeur professionnel.
Crédits : Ava (Hoodwink)





Joel N. Knight
Affranchi
Dim 2 Sep - 0:44

Cold war
I kept everything inside and even though I tried, it all fell apart. What it meant to me will eventually be a memory of a time when I tried so hard. I had to fall to lose it all, and in the end, it doesn't even matter.
Chassez le naturel, il revient au galop que certain disent parfois dans une réflexion banale assaisonné à de la gnôle bon marché accoudé à un bar. Et bien, ces ivrognes n'ont pas si tord. Joel avait beau jouer au type normal et abordable dans ce local de boxe, il en était tout simplement l'opposé. Et ça se sentait, devant ce pauvre défouloir. Mais il était loin des regards, loin des discussions, il pouvait se permettre d'être lui, pendant quelques minutes. Malheureusement, il n'y a pas que le naturel qui revient au galop quand on tente de le chasser, il y a aussi ce passé. Le passé qu'on veut oublier ou mieux, changer. Il sera toujours là, imprégné dans notre peau en un tatouage invisible qui la tire tel une brûlure dans l'angoisse qu'il crée. Il était encore loin de se douter, pendant ses secondes d'absence à fixer le sol de ce qui allait lui arriver. C'est une ombre derrière lui qui le fit sortir d'un coup de sa phases. Il la fixa dans un premier temps, comme si la présence qui l'épiait, était juste derrière lui. L'angoisse en devint insupportable à tel point qu'une sueur froide vint parcourir son dos, tandis que l'ombre s'agrandissait au dessus de lui.

D'abord il y avait ce silence lourd et pesant qui avait pris possession de cette immense pièce puis d'un coup, une voix. A la seconde où il entendit, il avait su. Le souffle dans sa nuque était certainement la pire sensation qu'il put avoir à ce moment-là, c'était comme un électrochoc. Il savait. Ses yeux s'écarquillèrent doucement, ses pupilles tremblaient doucement au rythme où sa nervosité grimpait en lui. Il n'osait même pas se retourner. Ça faisait combien de temps qu'il n'avait pas entendu ce fichu surnom ? Des années. Princesse. Si pour certain c'était insignifiant, pour lui c'était rime de bien des peurs. Son angoisse était bien justifié au fond, parce que ce surnom, n'annonçait absolument rien de bon. Fixant le cuir devant lui cherchant à trouver un peu de calme en lui. « Maintenant que j'entends ta sale voix, si. » qu'il répondit, il utilisait clairement son insolence comme bouclier, pour cacher ce qu'il ressentait. Il n'avait que ça contre le blond et ses poings mais il savait qu'il ne faisait pas le poids face à lui. Ses années de boxe ne changeront peut être strictement rien face à ce poids lourd.

Après tout, ils n'ont jamais réellement fait partie de la même catégorie. Cameron était bon en tout, meilleur, plus beau, plus grand, plus intelligent. Joel lui, était loin derrière, mauvais en classe, toujours à l'écart des autres. C'était de parfait opposé et c'était bizarrement ce qui les avait le plus rapproché. Dire que le brun ne s'était pas attaché à lui pendant leur adolescence et début de vie adulte serait un gros mensonge. Après tout, il n'avait eu que Cameron. Mais il lui en voulait bien trop maintenant. Pour bien des choses, il ne voyait plus son passé de la même manière et Fenrir serait le premier à grogner après le blond qui était posté derrière lui. Fenrir ne le connaissait pas, mais il ne l'aimait pas.

Il ferma les yeux quelques secondes, cherchant du courage pour se retourner et enfin faire face à son ancien ami. Joel ne avait absolument pas pourquoi il était là, après tant d'année. Pourquoi maintenant ? Il se retourna alors mais se recula aussi tôt, adossé à ce punching-ball. Alors qu'il déglutissait son regard l'analysa, du pied à la tête. C'était bien lui. Venait-il se venger de sa rébellion à l'hôpital ? Qui avait été la dernière chose qu'ils aient vécu ensemble. Une rébellion. Une rébellion qui bizarrement lui avait permis de se relever de sa chute. « Qu'est ce que tu viens foutre là, Cameron ? » qu'il demandait alors, d'un air froid, il ne pouvait pas l'accueillir autrement.
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Cameron D. Young
Age : 41
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Métier : Instructeur militaire





Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Dim 2 Sep - 19:08
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Cold War


Cameron jubilait ! Sans être vulgaire... ça le faisait carrément bander ! Il avait aimé le voir se décomposer et tenter de reprendre pied. Tout d'abord, de dos il avait vu les épaules et les muscles de Joël se contractait. Les petits poiles de sa nuque s'étaient hérissés comme s'ils étaient traversés par un frisson. Ensuite, sa réponse, « Maintenant que j'entends ta sale voix, si. », Cameron avait failli pouffer de rire ! Il trouvait ça pitoyable mais délicieux et rafraichissant. « Princesse, veux en découdre ? » pensa-t-il, juste après s'être demandé, ironiquement, en quoi une voix pouvait être propre ou sale.

Dans le coin de la salle, Cameron avait observé le corps et les mouvements de Joël. Sa fine musculaire était un véritable travail d’orfèvre. Un entrainement minutieux lui avait permis de développer une souplesse et une rapidité de mouvement relativement inhabituelle. Son corps était, en tout point, différent de celui de Cameron. Les entrainements militaires, l’assiduité et le travail de ce dernier l’avaient doté d’une puissante force musculaire. Il était telle une arme : lourd, épais, dur, il était fait pour bondir et tuer rapidement… Cependant, il n’était pas certain de gagner contre un adversaire suffisamment endurant et surtout, assez rusé pour éviter ses coups. Un opposant comme Joël pourrait le mettre en difficulté, mais ne lui infligera pas suffisamment de dégât pour le mettre à terre.

C'est vrai que les deux hommes étaient considérablement différents. Dans leur jeunesse, ils avaient été les deux faces d'une même pièce. L'un désabusé, torturé, solitaire et rêveur, mais profondément bienveillant. L'autre, bon en tout, affirmé, sociable et terre à terre, mais habité par une rage dévorante et sombre. Pendant un temps, ils avaient été seuls face au reste du monde. Dans leurs rejets communs des règles et, plus profondément, de la société, ils avaient été soudés... Mais ce temps était révolu : Pourquoi n'avait-il pas parlé de son mal-être avec son meilleur ami ? Pourquoi s'était-il enfui ? Pourquoi l'avait-il abandonné ? Une ombre traversa son esprit « Traitre ! Menteur ! Tricheur ! Lâche ! ».

Joël, se retourna et recula immédiatement. Avait-il peur ? Il s’adossa à son vieux sac d’entrainement.

  • « Qu'est-ce que tu viens foutre là, Cameron ? » demanda-t-il aussi froidement qu’une porte de prison.
  • « Tu viens de le dire ! Tu a besoin de réconfort... je viens te réconforter ! » dit-il, un grand sourire accroché à ses lèvres, fier d’avoir détourné la précédente insolence de Joël. Il s’approcha pour réduire l’espace entre eux et se pencha pour planter ses yeux dans les siens. « J’ai très envie de jouer avec toi… ».

Le ton utilisé était plein de sous-entendus, volontairement. Cameron voulait créer un malaise chez celui qui n'était plus son ami... Son sourire en coin, sa voix mielleuse et sa posture pouvaient être traduits comme une invitation virile et sensuelle, semi-voilée. Tandis que la lueur dans ses yeux laissait clairement entrevoir une menace et conservait des traces de la dernière pensée qui l'avait traversé... « Traître ! ». Son ancien ami n'avait jamais su vraiment lire les messages que Cameron lui destinait... Si cela avait été le cas, il ne se serait pas enfui comme un mal-propre, la queue entre les pattes, en pensant qu'il ne trouverait aucun soutien auprès de lui.

Bref ! il laissa échapper un soupire et recula... « Oups » Lyre n'aurait pas aimé qu'il trahisse ses pensées avec ce genre de relâchement. Il cru sentir l'ombre de la panthère se rapprocher presque instantanément. Il fallait rattraper le coup avant de laisser transparaitre ses intentions. Il retira son sweat-shirt, le laissa tomber au sol et attrapa une paire de gant. Ses abdos étaient l'un de ses meilleurs atouts pour détourner l'attention. Il remarqua sans mal les regards fiévreux de femmes du club, ainsi que de certains hommes. Il se demanda un instant si Joël avait déjà couché avec l'un d'entre eux, mais il écarta cette interrogation en montant sur le ring d'entrainement, au centre de la pièce.

  • « Amène tes fesses ! »

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Joel N. Knight
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Crédits : Ava (Hoodwink)





Joel N. Knight
Affranchi
Dim 16 Sep - 17:08
i kept everything inside and even though i tried, it all fell apart. what it meant to me will eventually be a memory of a time when i tried so hard. i had to fall to lose it all, and in the end, it doesn't even matter.
Le loup n’est pas du genre à attaquer s’il ne se sait pas gagnant, il ne vise jamais plus haut que lui. Il analyse la situation avec minutie, vérifie que sa meute est en état pour attaquer. Chaque paramètre a son importance. C’était certainement la raison pour laquelle Joel se sentait si mal de la présence du blond dans cette pièce. Il sentait le danger et il savait inconsciemment qu’il avait un prédateur bien plus dangereux que lui en face de lui. Ne pas savoir ce qu’il lui voulait le rendait encore plus nerveux, il n’arrivait pas à anticiper la situation. Le brun pourrait utiliser ses capacités, peut être que de ressentir ce que ce dernier ressent lui donnerait une idée. Mais c’était certainement loin d’être la meilleure de solution. Il ne savait pas si Cameron était un élu ou un humain et il savait aussi que se servir de ses capacités sur un humain était interdit. Bien que personne ne pourrait savoir pour ça. Il ne nuisait pas à Cameron directement. Or, il n’y a pas que ça. Le garçon avait déjà du mal à gérer ses propres émotions, qu’allait il être d’un type comme lui ? Toujours adossé à ce sac, il le fixait de ses grands yeux bleus tentant alors de voir à travers lui. Il inspirait grandement et expirait tout aussi fortement, tentant de se calmer, mais ça faisait l’effet inverse. Comme toutes ses autres tentatives. Il finit par réussir à capter quelque chose et c’était un sentiment de trahison qui le traversa, il fronça les sourcils, il ne comprenait pas vraiment.  

Il n’eut guère vraiment le temps de réagir à ça, que le blond lui répondit et au lieu de lui dire ce qu’il voulait se foutait simplement de sa gueule. Ce qui avait tendance à énerver encore plus le boxeur. D’autant plus que, ce sourire, ce fichu sourire, il le détestait. Il savait qu’il préparait quelque chose, il le connaissait par cœur. Il avait toujours eu cette angoisse de le voir sourire de cette façon contre lui. Et là, il le faisait. Puis la suite ne rendit pas la chose plus agréable, c’était particulièrement malaisant. Qu’est-ce qu’il fichait là ? Il voulait reculer mais il était coincé contre lui, il se fit encore plus petit. Il ravala sa salive. Il voulait simplement disparaître. S’il acceptait ce qu’il était il aurait été certainement attiré, mais tout ça ne lui faisait ressentir que du dégout. Il détestait son corps de réagir à l’opposé de ce qu’il ressentait. Regardant l’autre d’un regard noir, il voulait le pousser, le rejeter, le frapper mais rien ne semblait vouloir répondre. Ses muscles étaient paralysés par les émotions qui traversaient son esprit.  « Dégages… » qu’il finit par réussir à marmonner alors qu’il grimaçait.

Puis finalement, l’autre se recula en soupirant. Cameron essayait de lui faire comprendre quelque chose ? Ce dernier n’avait pas plus donné de nouvelle que Joel avait cherché à le revoir. Peut être qu’ils étaient tous les deux fautifs de cette « trahison » qu’il semblait ressentir mais certainement aucun d’eux ne le dirait à autre voix. Ils étaient plutôt du genre à frapper avant et discuter après. Jamais l’inverse, finalement il y avait bien quelque chose qui les assimilait, cette violence qui semble jamais être assouvie. Il le regardait toujours avec autant d’insistance, à l’affut du moindre geste suspect, prêt à se défendre s’il fallait. Mais là. Non. Il se pinça nerveusement et durement la lèvre, finissant même par devoir détourner le regard et fixer ailleurs. Pourquoi il se déshabillait ? Pourquoi est ce que son regard s’y sentait autant attiré ? Massacrant sa lèvre inférieure, il ne réagit pas tout de suite à son invitation à monter sur le ring, en fait, il ne comprit pas. Il le regarda alors à nouveau, essayant d’oublier cet incident, essayant de balancer le monstre dans le placard une bonne fois pour toute.  Le voyant sur le ring, il comprit enfin ce que l’autre voulait. Joel ne voulait pas se battre contre lui.

Il savait d’avance l’issus et même s’il était entraîné, qu’il avait dix ans d’expérience derrière lui, il savait que deux coups de l’autre pourraient le foutre à terre. Il refusait que même ça, le blond le lui prenne. Un refus le ferait passer pour un lâche et c’était bien une des choses qui le poussa à y monter quand même. Très peu sûr de lui en cet instant. « T’es venu jusqu’ici pour ça ? » qu’il demanda alors, toujours la même colère au travers de sa voix. Il ne voulait pas se battre mais il mourrait aussi envie de lui déchaîner toute la haine qu’il ressentait envers lui comme il avait pu le faire contre ce pauvre coussin en cuir. Il se baissa pour attraper sa paire de gant qu’il enfila, puis il fixa le sol et sans prévenir, il alla directement claquer son poing le plus fort qu’il le pouvait contre la joue de l’autre. Son regard se voulait froid mais tout aussi humide. « ça va, tu vas t’en remettre, princesse ? » qu’il pesta alors, insistant bien sur ses mots. Inspirant bruyamment, attendant qu’il se relève, il savait qu’il allait répliquer, il était prêt à se défendre. Cameron était peut-être plus fort que lui, mais c’était un poids lourd, Joel était différent, il était rapide et plus léger et rien au final ne pourrait définir l’issus du combat.  Les deux voudraient certainement avoir le dernier mots mais s’il ne devait pas lâcher devant quelqu’un, c’était bien devant ce dernier qui durant toutes ses années l’avaient dresser à ça, il ne faisait que lui retourner la faveur.
code par EXORDIUM. // Feat @Cameron D. Young.
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Cameron D. Young
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Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Dim 16 Sep - 22:17
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Cold War


Cameron explosa de rire ! Une hilarité qui emplit l'espace et qui s'écrasa lourdement contre les murs de la petite salle de boxe. Crépitant aux oreilles des autres sportifs. Le coup de Joël était arrivé sans préliminaire. Il avait fixé le sol et, sans prévenir, avait propulsé son point en direction de Cameron. Le coup avait été suffisamment puissant pour le désarçonner, mais pas assez pour lui ouvrir la lèvre ou lui casser le nez.

Cameron s'était relevé rapidement après s'être retrouvé les fesses sur le sol du ring et avant de rit à gorge déployé à l'invective de son ancien ami. Le petit brun respirait bruyamment. Cameron l'observa une nouvelle fois : Un filé de sueur semblait perler légèrement sur son front, ses cheveux en bataille lui donner un air dangereux, mais désordonné et terriblement innocent. Sa barbe de 3 jours était propre et plus courte que celle de Cameron. Sa nuque et ses épaules étaient tendues, parés à encaisser les coups. Ses bras et ses muscles étaient aussi préparés à être mobilisés pour la bataille. Ses jambes étaient prêtes à projeter son corps dans la mêler. Plus fin que Cameron, il est certain qu'il allait pouvoir éviter toutes les lourdes attaques de ce dernier…

Cameron pensa à Lyre… La panthère sait reconnaître le moment exact où attaquer sa proie pour ne lui laisser aucune chance. Cependant, elle connait aussi l'importance d'exprimer sa rage et de laisser libre cours à son instinct. Cameron était en colère ! Fallait-il se résigner et se laisser envahir ? Passer un mauvais moment, mais vider le venin qui envahissait ses veines à chaque fois qu'il repensait à sa jeunesse avec Joël. Il regarda son ancien ami, plus durement cette fois. Un grognement s'échappa du fond de ses entrailles... Un reproche, un avertissement, une menace, voilà ce qu'il annonçait !

En temps normal Cameron aurait gloussé, se serait approché jovialement de sa proie, sans la menacer et l'aurait frappé sans sommation. Ici, il voulait exhiber le mécontentement et la colère que la disparition de Joël avait provoquées chez lui. Percer l'abcès, étaler son mal-être, exhiber la traitrise de Joël et le lui faire regretter… Il plaça ces deux points devant son visage et assouplie sa position en fléchissant les jambes. Si Joël pensait être le seul à avoir pu travailler le combat au corps à corps, il se trompait… On apprend certaines de choses à l'armée, mais surtout à se battre !

Un premier coup de poing, il ne finit pas son mouvement, une rotation et son pied rencontra une jambe, « coup de pied – balayette » ! Un bruit sourd d'un corps qui tombe, la vision d'un poing rouge qui réplique et qui en rencontre un autre, « parade » ! Un grognement, un souffle, un pêlemêle de poing, des gouttes de sueur, des grognements encore, une sensation de rapprochement. Une flexion des jambes pour protéger son abdomen d'une frappe traitresse, un petit saut pour entrer dans la zone d'inconfort de son adversaire. Les deux adversaires finissent part être trop proche pour pouvoir attaquer à pleine puissance, les coups deviennent moins virils, plus souple, plus vicieux.

Cameron passa son bras autour de la nuque de Joël et pivota pour le propulser plus loin, contre le sol du ring. Sans attendre, il s'assit à cheval sur le corps de son ancien ami. Ses jambes enserrant sa taille, pesant de tous son poids pour l'empêcher de se relever. C'est parti ! Il fit tomber une pluie de coup de poing sur Joël, certains étaient arrêtés, d'autres, non ! Impossible de répliquer, les coups étaient trop rapides, l'attaquant était trop acharné, frénétique, furieux et en pleure…

Au fil des coups, des larmes silencieuses s'étaient mises à rouler sur les joues de Cameron, se mélangeant à la sueur et venant s'écraser sur les poings et le visage de Joël. C'était un déversement de ressentiment, de rancœur et d'amertume. Il avait été profondément blessé. Pourquoi ? Il avait été ami pendant si longtemps ! Pendant son adolescence, Joël avait été le centre de son monde. Il n'avait que peu d'amis fidèles, une famille nombreuse, mais des parents absents. Il retrouvait son esprit d'adolescent : plein, entier, sans finesse, une libération souveraine ! « Pourquoi tu t'es tiré ? Traitre ! Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Menteur ! » Il continuait à frapper son adversaire, c'était une question qui n'attendait aucune réponse, pour le moment.

Il s'essaya le visage d'un revers, espérant que sa sueur est camouflé ses larmes. Il finit par ralentir ses attaques, réduisant la pression qu'il exercait sur le corps et le plexus de Joël. Il se pencha, sa figure au plus près de celle de son opposant. Il pouvait sentir leurs respirations mutuelles. Son torse nu, en sueur, était à quelques centimètres de celui de Joël.

« Maintenant que je t’ai retrouvé, je t’interdis de disparaître ! », il se releva, en soupirant, toujours confortablement assis sur le bassin de son ami. Il avait percé l’abcès et se sentait, soudainement, plus léger.    

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Joel N. Knight
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Lettres déposées : 154
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Crédits : Ava (Hoodwink)





Joel N. Knight
Affranchi
Lun 17 Sep - 19:07
And how I fell in deep when you touched my skin
How easily my hands left you shivering
Didn't catch our breath before we jumped right in
Now I don't know if we can make it out
Breaking everything with a single touch
I don't even know how to make us stop
Son rire. Son rire déclara une fin tragique qu’il vit venir avant même qu’elle se déroule. Son ventre se serra d’un coup, un frisson glaciale traversa sa colonne vertébrale. Joel avait vite compris l’erreur qu’il avait commise. Et il n’eut guère le temps de regretter, les conséquences de ses actes tombèrent aussi vite que son coup était parti. La colère avait été plus forte que sa raison. Il avait laissé échapper sa nature contre l’influence du loup. Pourquoi chercherait-il à communiquer avec un type qui ne comprendrait pas ? La preuve était, qu’il était là, devant lui à vouloir se venger d’une trahison inexistante, ne se rendant pas compte de ses propres actes depuis toutes ces années, persuadé d’être un homme bien. Mais Cameron en était tout l’opposé, qu’il ne le veuille ou non, c’était un poison. Poison qui avait envahi l’esprit de Joel toutes son enfance, il pensait en être libéré. Mais le voilà face à lui, dans des états pas possible. Il allait pourtant bien. Joel allait bien. Le blond avait fait remonter tout le mal qui était enfoui en lui, c’était comme s’il ranimait la douleur sur son avant-bras, comme s’il ravivait la sensation du couteau qui fend sa peau. La cicatrice était toujours là, mais elle n’était plus qu’un mirage d’un passé qu’il voulait oublier, sa marque d’élu, au-dessus était là pour marquer ce changement. Fenrir était son sauveur, son guide, son tout. Cameron n’était que celui qui allait à nouveau le faire retourner tout droit en enfer.

Utiliser sa capacité n’était définitivement pas une bonne idée, la colère du blond ne faisait qu’amplifier la sienne, ça le rendait malade. Son cœur battait la chamade et ses mains tremblaient du surplus de sang chaud dans ses veines. Puis finalement, Cameron attaqua et alors qu’il pensait parer son coup, il se retrouva au sol. Bien vite il se releva pour répliquer, chacun de ses gestes étaient contrôlés pour aller le plus vite et le plus fort. Le combat se déroulait pas de la manière la plus facile pour le boxeur qui, de son métier ne se battait pas dans la même classe de poids, il était habitué à se battre contre des gens de sa carrure. Il y avait des paramètres qu’il ne pouvait pas contrôler et le blond respectait certainement pas les règles de jeu. Rien que son premier coup de pied, Joel ne pouvait pas prévoir. Encore une raison pour lui en vouloir, jamais Cameron n’avait été foutu de respecter une seule règle, pas une. Et même si le brun l’avait toujours suivi en fermant les yeux, ce n’était malheureusement plus le cas maintenant. Maintenant, le loup se rebellait et quémandait sa liberté. Tout se passait si vite qu’il avait du mal à vraiment comprendre ce qui se passait, il parait et lançait des coups frénétiquement, mais là arriva ce qui ne pouvait pas être pire. La fin montra le bout de son nez, d’un coup violent. Son dos claqua contre le sol, sa nuque, tordu sous le poids du bras de son concurrent lui lança une douleur crispante. Il n’eut pas le temps de se relever qu’il se retrouva écraser sous le poids de l’autre.

Il se mit à se débattre tant qu’il le pouvait, mais il n’y arrivait pas. Il détestait la situation où il se trouvait, cette situation de ne rien pouvoir faire, d’être à la merci de quelqu’un et surtout, de lui. Il n’eut même pas le temps de reprendre son souffle après sa chute qu’il se prit de violent coup au visage. La douleur l’envahissait, de sa mâchoire, jusque l’arcade. Il tentait de se protéger, mais il y arrivait pas. La douleur le paralysait. Ses bras à bout de force tentaient de retenir ceux du blond.

Et sous ses coups, le château de carte s’effondra. En quinze minutes, Cameron avait détruit tout ce que Joel avait bâti en quinze ans. En quinze malheureuses minutes, il avait tout volé. Son nez était brisé, une de ses arcades fendues, tout comme ses lèvres. Son visage débordait de sang, il sentait déjà les ecchymoses clore sous sa peau. Il avait l’impression de retourner à ce jour. Cet horrible jour. Ses émotions revenaient, il n’arrivait même pas à pleurer. En fait, il était complètement vide, épuisé par sa capacité mais aussi par ses coups, qui l’avait certainement achevé. Il ne remarqua même pas qu’il avait arrêté, trop envahie et assommé par la douleur.  Son esprit lui tentait de s’échapper de cette situation. Il ne savait pas quoi faire, inconsciemment, il hurlait le nom de son loup au fond de son cœur, il l’appelait, il avait besoin de lui. Fenrir serait capable de courir jusque-là, même s’il allait arriver dans des heures, il serait là. Parce que Joel pouvait compter sur lui. Où était Cameron quand il en a eu le plus besoin ? « Tu t’en remettra, Princesse. » qu’il avait dit.

Oui, il va s’en remettre. Peut être que oui, peut être que non. L’avenir était incertain. Tout ce qu’il savait était que ce type, il ne le voulait pas dans l’équation, mais il semblant condamné à jamais, il était damné par Satan revêtu d’un corps humain. Son visage ensanglanté, pencha sur le coté tandis que son regard éteint fixait la salle. Il ne pourrait plus jamais l’apprécier comme avant, il n’allait voir que la trace d’un passé qu’il avait fui. Les paroles du blond n’étaient qu’un gros bourdonnement dans ses oreilles. Joel le haïssait, il le haïssait bien plus qu’il ne se haïssait lui-même. Son corps se bougea, se tordit sous le grand blond qui avait relâché la pression. Il se tira et avec insistance, il se libéra. Il ne supportait plus cette position, il ne supportait pas d’être la proie. Se relevant, le sang qui s’était amassé dans sa gorge et dans sa bouche s’amassa, toussant fortement, il recracha le sang sur le sol, se tenant d’une main.

« Et moi, j’aimerais que tu disparaisses… »

This might be the part where you lose me
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Cameron D. Young
Age : 41
Lettres déposées : 41
Anima : Panthère
Métier : Instructeur militaire





Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Sam 6 Oct - 11:55
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Cold War


« Et moi, j'aimerais que tu disparaisses… »

Les mots de Joël étaient clairs, malgré le liquide brunâtre qui lui coulait des lèvres et qui roulait sur son menton, avant de finir par s'écraser sur le sol. Il avait imaginé une finalité différente. Cameron avait-il été un ami si détestable ? Il ne parvenait pas à traduire les réactions de Joël… Une boule lui tordit les boyaux. Un nouveau frisson de colère lui traversa l'échine. Durant une brève seconde, il voulut achever son adversaire, mais il prit une longue respiration :

« Je ne comprends pas ! »

La phrase, un peu plus forte qu'il ne l'aurait souhaité, avait attiré l'attention des habitués de la salle de boxe. Un homme aussi large que haut les toisa, il affichait un air menaçant, une lueur agressive dans le regard. Il avait les poings serrés et portait un tee-shirt aux couleurs d'une autre salle de boxe. L'Ombre de la Panthère, qui était resté paisible jusqu'à là, s'agita. C'était le moment de déguerpir, mais pas sans avoir fini cette conversation !

Espérant que Joël ne ferait pas plus de grabuge dans cette salle, dont il était un fidèle abonné, il lui attrapa la nuque pour le faire descendre du ring. Sans ménagement, bien-sûr ! Il agrippa son sac et le tira dans les vestiaires. Il le balança violemment contre le premier casier métallique qu'il rencontra. Il emprisonna Joël dans une prison de chair et de muscles, planquant ces larges paumes contre le métal froid. Entourant Joël de ses bras, de part et d'autre de son visage ensanglanté. Son torse nu rencontrant presque le tissu du vêtement de Joël, il réduit l'espace qui les séparaient, encore une fois… Sans se soucier de la tension sexuelle que représentait cet étalage de proximité charnelle.

Cameron n’avait jamais connu de rapport homosexuel. Cette situation ne lui provoquait aucune gêne apparente. Il approcha sa figure de celle de Joël et une lueur d’amusement lui traversa le regard. Il finit de réduire l’espace entre eux, collant son corps contre celui de Joël. Le sang tacha son abdomen, colorant sa peau d’une teinte rosâtre. Cameron sentait sa propre chaleur corporelle envahir l’espace et tenter de noyer les sens de sa proie. Il laissa son odeur s’étaler à la manière d’un poison, refermant son emprise sur Joël, rapprochant ses bras, augmentant leur proximité au maximum.

« C’est de ça que tu as peur ? » Ajouta-il en glissant son visage dans la nuque de Joël, prés de son oreille « Si je te viol, tu n’auras plus de problème de conscience ». Il glissa l’un de ses bras sous le tee-shirt de Joël… « Je m’arrête là... si tu me suis sans discuter ».

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Joel N. Knight
Age : 41
Lettres déposées : 154
Anima : Loup
Métier : Fermier / boxeur professionnel.
Crédits : Ava (Hoodwink)





Joel N. Knight
Affranchi
Sam 6 Oct - 23:14
And how I fell in deep when you touched my skin
How easily my hands left you shivering
Didn't catch our breath before we jumped right in
Now I don't know if we can make it out
Breaking everything with a single touch
I don't even know how to make us stop
Prisonnier de son propre corps, Joel était finalement couché au sol, son regard azur fixant le plafond du local, d’une manière totalement inanimée, anéanti par les coups de Cameron. Son visage lui faisait un mal de chien, ça lui lançait que ce soit son nez brisé, que son arcade ou le reste de son visage. Il était pourtant habitué à recevoir des coups, mais ça n’allait jamais aussi loin, tout simplement parce que lorsqu’on gagne, on gagne, on ne tente pas de tuer son adversaire, on le respecte. Mais le fair-play, le blond devait ignorer son existence. C’était toujours lui le premier à cracher sur l’équipe d’en face quand ils avaient des matchs de rugby à l’époque. Joel avait toujours silencieusement détesté ce comportement, parmi tant d’autre. Pourtant il le suivait, chaque fois, comme le dernier des ignorants, désabusé par son ignorance et la malléabilité dont il faisait preuve. Cameron avait bien profité de cette faiblesse, jusqu’au bout. Il eut tout de même un sursaut lorsque l’autre se mit à crier. Il le regarda alors avec un certain dégout. Il ne comprenait pas quoi ? Qu’il était un monstre ? Certainement, il n’avait pas conscience de ce qu’il lui faisait subir. Peut être que s’ils s’étaient croisés, dans d’autre circonstance, peut être qu’ils auraient discuter comme deux adultes normaux. Mais aucun d’eux n’était normal. Rien ne se passerait normalement avec eux, Joel attirait le malheur comme un aimant et Cameron… C’était Cameron. Puis là, son sauveur, pourtant un « rival » dans d’autre circonstance était intervenu. Obligeant Cameron de se barrer, qu’il avait cru alors qu’il tentait lui-même de se relever. Mais l’autre l’attrapa par la nuque, un grognement sortit de sa gorge alors qu’il tentait de se détacher, attrapant sa main des siennes, tirant sur son poignet, mais rien à faire. « Lâche moi… » qu’il tentait même de quémander. Comme s’il allait l’écouter. Il ne le ferait pas, il ne l’a jamais fait. Cameron est celui qui décide, rien d’autre. Ses jambes se secouaient et avait du mal à atteindre correctement le sol alors qu’il était forcé à le suivre en dehors de la salle.

Il émit un nouveau gémissement de douleur en se retrouvant balancé contre ce casier en métal, qui lui fouetta le dos sous le coup. Se retrouvant à nouveau coincé sous Cameron, il commençait à ne plus le supporter. Sa respiration était bien trop agitée qu’à la normale, malgré son nez noyé dans le sang. Il était bien trop collé, bien trop proche, le blond lui volait même son espace vitale. Il ne comprenait pas à quoi il jouait, il avait un problème ? Comment pouvait-il faire…ça ? Joel ne comprenait pas ce que le blond espérait faire passer comme message, il ne ressentait que du dégout. C’était un dégout qui le prenait aux tripes, il voulait vomir. La nausée lui prenait alors que le blond se rapprochait encore plus, il n’était pas à l’aise, il voulait pouvoir disparaître, devenir minuscule et déguerpir le plus loin possible. A bout de force, il subissait plus qu’autre chose tandis que ses pensées commençaient dangereusement à retrouver des pensées particulièrement noires. Commençant à ne penser qu’à une seule chose, à une mort qu’il avait cherché déjà quatorze années auparavant. Il avait pourtant eu la force de vivre, une rage qu’il avait exprimé à travers ses gants de boxe, à travers son envie d’aller de l’avant. Il avait une vie normale, une vie qu’il avait enfin vraiment voulu. Il voyait même des jolies demoiselles malgré son orientation qui était toute autre. Il avait tout pour lui, il avait le charme qu’il avait appris à user avec soin et il avait appris à y faire même avec ce qui ne l’attirait pas charnellement parlant, simplement parce qu’il en avait eu la force.

Et là son regard s’écarquilla, ce type allait beaucoup trop loin. Il le dégoutait, définitivement. Il était malade. Sa respiration fut d’autant plus difficile, son torse se bombait sous celle-ci, l’angoisse l’envahissant de toute part. Il devait s’échapper, loin et rapidement. Il comprit enfin où l’autre voulait en venir. C’était maladif à quel point ça pouvait le dégouter, c’était pire que tout. Il voulait mourir. Il tenta alors de le pousser, grimaçant. Comment pouvait-il le toucher de la sorte ? « Arrête… » qu’il fit alors bien trop faiblement. C’était beaucoup trop pour lui. Bien pire que d’être tabassé. Il préférait mourir lentement et douloureusement que d’être touché par un homme. C’était quoi cette menace ? Qui sur terre à part un type complètement malsain pouvait il menacer quelqu’un de cette manière ? Il tentait d’éloigner son visage du sien, ses bras poussaient le torse de l’autre. « Lâche moi, espèce de… » qu’il gémissait plus qu’autre chose. Il allait vomir. Sentir sa main sur son torse était insupportable. Il se rétracta alors sous lui et prit de l’élan comme il le put et lui envoya son genoux entre les cuisses assez fort pour qu’il se torde de douleur. Il profita de ce moment pour le pousser violemment et lui relancer un nouveau coup de pied, cette fois-ci dans le ventre. « Me touches pas, tu m’as pris pour quoi là ? J’suis pas une putain de tafiole, espèce d’enculé, tu m’dégoutes ! » qu’il lui balança sèchement tandis qu’il recracha encore du sang du fond de sa gorge au sol. C’était le moment de déguerpir. Il n’attendit aucune réaction de sa part, prenant ainsi les jambes à son coup, ne prit pas le temps de se changer, ni de prendre son sac, il attrapa juste sa veste et les clés de sa moto. Il monta dessus, il se retourna, le blond n’était pas très loin, il démarra alors et il se mit à rouler. Il traverserait le pays s’il fallait mais il était décidé à ce que l’autre ne le rattrape pas.
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Cameron D. Young
Age : 41
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Anima : Panthère
Métier : Instructeur militaire





Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Dim 7 Oct - 11:30
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Cold War


Une sourde douleur enflamma le bas ventre de notre protagoniste, allumant plusieurs signaux de détresse dans son cerveau, embrumant son esprit et voilant sa vision... Le corps d'un homme est étrangement conçu : Chaque partie est perfectible. Recouvert de muscles, de chairs et de matières osseuses, vous pouvez travailler vos défenses, renforcer votre tolérance à la douleur, recherche des moyens de vous protéger… A l'exception des organes génitaux… Exposés, à l'avant du corps, recouverts d'une peau trop fine, extrêmement sensibles et reliés en direct au système nerveux… Si nous devions méditer sur une métaphore : l'anatomie d'un homme est une forteresse dont les parties génitales sont des fissures dans les remparts. Une frappe permettra d'ouvrir une brèche démesurée menant directement au cœur du bastion, mettant fin à la bataille en quelques secondes.

Plié en deux, tenant son entre-jambe, Cameron perçu avec difficulté la fuite de Joël. Attendant que l'inflammation se fasse moins brulante, il se releva avec l'aide d'un banc. Il emboîta le pas de Joël et le vit grimper sur une moto avant de démarrer et de disparaître au premier croisement… En général, un organisme vivant acculé et menacé par un élément extérieur tente de protéger ses fonctions vitales et provoque une paralysie momentanée des membres… C'est l'une des raisons pour laquelle une personne qui est victime de viol ne parvient pas toujours à fuir, malheureusement. Il faut avoir été confronté plusieurs fois à un danger imminent pour parvenir à enrayer ce mécanisme naturel.

Cameron aurait voulu crier ! Vider l’air se trouvant dans ses poumons, mais une panthère ne rugit pas ! N’en ayant pas les capacités vocales, la cousine silencieuse du Lion préfère se tapir dans l’ombre. « Lyre ! ». L’Ombre de la Panthère, feula pour protester, mais s’élança à la poursuite de Joël… Rarement prompte à répondre, Cameron fut surpris… Pourquoi répondait-elle avec autant de docilité ? Avait-elle envie de finir ce qu’ils avaient commencé dans les vestiaires ?

Cameron n'aurait jamais violé Joël ! il n'était pas aussi tordu, mais… durant un court instant, il avait souhaité que Joël se laisse faire. Il avait eu envie de dévorer l'âme de son ancien ami, démanteler ses défenses, ronger son être, dévaster son esprit. Pourquoi ? Est-ce que cela était une réminiscence de la Panthère ? Fréquemment décrite comme la gardienne de la frontière entre le bien et le mal, le physique et le spirituel. Elle plonge son regard dans les yeux des Hommes pour en extirper les vérités. Cameron avait-il perçu quelques choses chez Joël qui devait être découvert à la lumière du jour ?...

Cameron retourna dans le vestiaire, récupéra les affaires de Joël et les jeta sur le siège passager de son pickup : Une vieille Ford F-150. Assis, toujours torse nu, il regarda le vieux sac éventré et les quelques taches de sang qui s'épanouissaient sur le tissu. il avait souhaité plus que ça ! Il aurait voulu que Joël trouve ça plaisant ? Cameron était-il un homme désagréable à regarder ou à toucher ? Cherchait-il seulement à jouer avec Joël ? Pour le torturer ? Pour en faire un pantin désarticulé ? Lui avait-il fait autant de mal durant leur adolescence ? L'avait-il autant fait souffrir aujourd'hui ? Est-il allé trop loin ? Pourquoi Joël fuyait-il encore ?

Pourquoi toutes ces questions ? « Fait chier ! ». Joël avait-il eu plus d’influence sur lui, que ce qu'il ne l’aurait souhaité ? Il empoigna son volant, il n’était pas un homme de question mais d’action, un homme forgé pour entrer en guerre et la gagner, quelques sois les difficultés. Il tourna la clé et démarra… Une bourrasque de vent entra par la fenêtre, il inspira et leva un sourcil. Son propre corps ne portait plus la même odeur, c’était celle de Joël…


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